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Chagrin d'école (Daniel Pennac)

Par Alexandra

40 Chagrin d'école Daniel Pennac L'Histoire commence par son épilogue, car l'histoire, on le sait, finit bien. Quel cancre qui ne s'en serait pas sorti pourrait oser en parler, oser penser être lu, espérer être cru ?

J'ai aimé ce livre

D'abord j'aime son titre. Ce titre "Chagrin d'école" porte en lui que ce n'est pas ce qu'on attend de l'école, que l'école peut faire mal, que l'école peut être aimée. Aimer l'école, c'est possible. Vouloir être aimée d'elle, aussi. L'école est une maîtresse, une amoureuse, une relation.

Ensuite j'aime sa forme. Certains disent fouillis. Moi je dis aussi légère que le chagrin est lourd, le sujet dense, les idées nouvelles. Et puis une classe c'est jamais pareil … cela n'empêche ni de réfléchir ni d'aimer ni de travailler.

Daniel Pennac nous offre ses suggestions de professeur et ses souvenirs de cancre. Il illustre par ses sentiments, par son histoire, par ses expériences des points de vue qui bousculent. Evidemment ! Comment peut-il en être autrement ? Et l'on imagine ses cours comme son livre : du magistral à faible dose, de la découverte, du dialogue, de l'écoute, de l'amour …

Enfin j'aime son cœur. S'il y a des métiers où le manque de passion de l'autre est dommageable, ce sont bien les métiers de la "Relation d'aide" à l'autre. Et quand un homme a besoin d'aide, c'est souvent qu'il est en situation difficile pour lui. Que les droitiers écrivent de la main gauche un texte important et en peu de temps et sous la pression environnante, ils vivront un court instant ce que l'élève vit à l'école : on lui demande toute la journée de savoir et savoir faire des choses … en oubliant qu'elles sont nouvelles pour lui !

Sa conclusion est sublime. Un cadeau.


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