Première partie : 1930-1970
1930 : L’Uruguay est désigné comme pays organisateur de la première Coupe du Monde. L’occasion de fêter le centenaire de
son indépendance ainsi que sa double victoire aux jeux olympiques de 1924 et 1928. Les équipes européennes rechignent
à s’inscrire par manque de moyens, Jules Rimet s’emploi alors à un forcing auprès des fédérations, notamment française.
Le 13 juillet 1930, le français Lucien Laurent devient le premier buteur de l’histoire de la coupe du monde.
1934 : Boycott de l’Uruguay qui avait très mal perçu le manque de participation des nations européennes.
L’Italie effectue le salut fasciste à chaque entrée sur le terrain.
Le match Italie-Espagne est d’une rare violence, les italiens profitant d’un arbitrage trop laxiste pour commettre des actes
d’anti-jeu et des agressions physique.
1938 : Lors de la rencontre Brésil-Pologne, un violent orage s’abat sur le stade de la Meinau rendant le terrain lourd et boueux. C’est alors
que Léonidas –surnommé le diamant noir- décide d’enlever ses chaussures jusqu’à l’intervention de l’arbitre.
Demi finale Italie – Brésil, penalty en faveur de la squadra. Meazza, artificier en chef à un petit souci de short (élastique cassé). Aucunement perturbé, il tient son short de la main gauche et pose le ballon de la main droite. Prend son élan et marque.
1942 : L’Allemagne Nazie avait obtenu l’organisation de la quatrième édition de la coupe du monde, annulé pour cause de seconde guerre mondiale
de la guerre.
1950 : Le trophée Jules Rimet est gardé très secrètement par le vice président de la FIFA, l’italien Ottorino Barrassi afin d’éviter de le voir
finir dans les coffres des armées de l’occupation.
L’Angleterre sors la tête de son île et participe à sa première coupe du monde.
Le forfait de l’Ecosse, l’Inde et de la Turquie conduit la FIFA de repêcher la France et le Portugal mais ces deux nations refusèrent prétextant une invitation arrivée trop tardivement.
La raison du refus de l’Inde est cocasse : la FIFA refusant leur demande de pouvoir jouer pieds nus.
1954 : C’est au tour de la Corée du Sud et de la Turquie de faire partie du gratin mondial.
Record de buts lors d’un match de phase finale, l’Autriche bat la Suisse sur le score incroyable de sept buts à cinq.
Le miracle de Berne, avec la victoire allemande sur les magnifiques magyar redonne un visage plus humain à ce pays après les atrocités de la guerre et du régime en place.
1958 : Grande première, la retransmission des matchs à la télévision devient mondiale.
Les quatre représentants des îles britanniques – Angleterre, Irlande, Pays de Galles- sont qualifiés.
Angleterre – Brésil est le premier match de phase finale à finir sur un score nul et vierge.
Just Fontaine place la barre très haut avec ses treize réalisations en une seule compétition.
1962 : Apparition d’un jeu plus physique, plus rugueux, basé sur les contacts. Pelé sera blessé dès le premier match et ne rejouera pas de la
compétition. Ce qui n’empêche pas le Brésil de remporter son deuxième mondial.
Le but le plus rapide est inscrit par le Tchèque Vaclav Masek face au gardien mexicain Carbajal au bout de quinze secondes de jeu.
1966 : Panique avant le coup d’envoi de la coupe du monde organisé par l’Angleterre. En effet la coupe Jules Rimet est dérobée à Londres.
C’est un chien – appelé Pickels- qui retrouvera le trophée caché dans un buisson.
La Corée du Nord crée la sensation en éliminant l’Italie. Elle ne passe pas loin d’un deuxième exploit en menant trois à zéro face au Portugal avant le réveil de la panthère noire, Eusébio. Le Portugal, pour sa première participation finit troisième, Eusébio est le meilleur buteur avec neuf réalisations.
La FIFA interdit dorénavant la naturalisation de joueurs et autorise les contrôles antidopage.
1970 : Israël, le Maroc et le Salvador sont les novices de cette édition.
Les remplacements sont autorisés. Les arbitres peuvent désormais utilisés les cartons, jaune pour avertir et le rouge pour l’expulsion.
L’auriverde Jaerzinho réussi l’exploit de marquer à chaque match.
En remportant la compétition pour la troisième fois, tout comme Pelé, le Brésil s’approprie définitivement le trophée Jules Rimet.