La démocratie est fragile. Trop souvent on laisse faire et l’ultime décision sur le choix de nos représentants s’effectue lors d’une élection. Je vous propose aujourd’hui de lire l’article de Louis Cornellier du journal L’action qui présente une analyse sommaire de ce qui nous attend dans la région de Joliette.
«…car il n’est pas sain que la démocratie municipale ait lieu en l’absence d’opposition. Imaginerait-on un gouvernement national qui détiendrait tous les sièges d’un parlement? On craindrait, alors, l’abus de pouvoir. En cas de dérapage, qui pourrait tirer la sonnette d’alarme? La démocratie s’accommode mal de l’unanimité ou de l’indifférence et a besoin du regard critique de l’opposition pour demeurer en santé.»
«La démocratie municipale est fragile. Comme elle n’oppose pas les idéologies tranchées qu’on retrouve sur le plan national (péquistes/libéraux, conservateurs/libéraux), il est normal qu’elle suscite moins les passions. Quand une équipe travaille bien, au palier municipal, on se demande au nom de quoi il faudrait la remplacer. Dans de petits milieux, de plus, il n’est pas toujours facile de se présenter officiellement contre des gens qu’on côtoie régulièrement….»
Le premier novembre, je vote.