Quelques déclarations repérées dans un article que consacre aujourd'hui Challenge au livre numérique à la Foire de Frankfurt:
«Quelque chose a changé cette année», confirme Bärbel Becker, directrice des programmes spéciaux à la Frankfurter Buchmesse. «Les éditeurs ne se demandent plus si cette révolution aura lieu, ils s'intéressent désormais au business model et veulent savoir comment gagner de l'argent.»«Nos acheteurs sont satisfaits de l'appareil, commente Philippe Citroën, directeur général de Sony France. En revanche, ils sont mécontents du contenu: ils aimeraient pouvoir y lire le Top-100 des meilleures ventes, et ce n'est pas le cas en France. Nous sommes en position d'observateurs sur ce marché», avance donc prudemment Philippe Citroën. Ian Freed (Amazon) pense avoir quelques arguments pour convaincre les éditeurs et les auteurs récalcitrants: «Quand nous vendons 100 livres imprimés, nous en vendons actuellement 48 au format numérique», explique-t-il. Contre 15 pour 100 seulement en juin 2008." Des auteurs à succès comme James Patterson réalisent déjà 30% de leurs ventes en numérique. Même un éditeur réticent comme Knopf Doubleday s'est laissé séduire pour le dernier Dan Brown, The Lost Symbol : «Nous avons résolu les problèmes de logistique et de piratage de l'e-book, reconnaît Suzanne Herz, porte-parole de l'éditeur. Et nous avons publié simultanément la version numérique et la version papier.»