Le retour de ceux qui ont profité de cette affaire de rachat, l'équipe Lotus, sera important pour la F1. En effet, pour la première fois depuis 1994, l'écurie revient à la compétition, et elle permet à l'ingénieur Mike Gascoyne de refaire son apparition en catégorie reine, après une dernière aventure ratée avec Force India F1 jusqu'en 2008...
« Le début des essais en soufflerie est une étape importante dans le développement d'une monoplace de Formule 1, mais c'est aussi particulièrement excitant pour nous qui poursuivons nos préparations dans l'optique de la saison prochaine. » explique Gasconye. « Nous avons été très occupés depuis la confirmation de notre arrivée par la FIA. Nous avons travaillé plusieurs mois sur notre inscription et avons donc quelques aspects de la structure de notre équipe déjà en place ; les finances, l'usine et la direction humaine.
Une fois notre inscription retenue à la mi-septembre, nous avons été en mesure d'accélérer notre recrutement et le développement de la voiture, nous en sommes là pour le moment. »
L'entité projette de s'implanter durablement en Malaisie mais doit pour le moment patienter en Grande-Bretagne : « La vision à long terme est de créer un centre d'excellence technique sur le circuit de Sepang, que nous avons déjà commencé à dessiner avec Tony Fernandes et ses associés. » explique-t-il. « Naturellement, cela prend du temps, nous avons donc opté pour une base en Grande-Bretagne dans les facilités RTN à Hingham, d'où nous lancerons nos opérations de F1 pendant que nous construisons nos infrastructures en Malaisie. »
L'écurie à fort penchant malais est pour le moment restée discrète sur sa préférence quant à ses pilotes, même si l'italien Jarno Trulli, "chassé" de Toyota pour 2010, est régulièrement cité. « Nous avons regardé attentivement le marché des transferts afin de déterminer nos meilleures options pour l'an prochain - dont des pilotes malais - mais aucune décision n'a pour le moment été prise Nous avons besoin de pilotes polyvalents, de pilotes fiables et bons techniquement qui peuvent nous aider à développer la voiture durant la saison, mais également des pilotes qui ont faim de résultats et sont capables d'exploiter la moindre performance de la voiture à tout moment. » conclut Gascoyne.