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Crise Alimentaire dans le monde , la famine atteint des sommets records

Publié le 15 octobre 2009 par Sergeadam

Pendant que certains se permettent des fantaisies hors de prix pour le simple commun des mortels, se votent des primes bonus, plus d’un milliard d’êtres humains ne réussissent pas à manger à leur faim, c’est ce qui ressort d’un rapport des Nations unies publié hier.
Une personne sur six souffre de la faim
de Laura-Julie Perreault
extrait de La Presse
L'humanité vient de battre un bien triste record. Jamais autant d'êtres humains n'ont souffert de la faim dans le monde. Selon un nouveau rapport des Nations unies publié hier, un peu plus d'un milliard de personnes sont sous-alimentées.
Parmi elles, 15 millions se trouvent dans les pays industrialisés de l'Occident qui se débattent depuis plus d'un an avec la crise économique. La quasi-totalité des 1,02 milliard d'affamés du monde, soit 99,75%, vit dans les pays en voie de développement, estime le rapport L'état de l'insécurité alimentaire, rendu public hier à Rome par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM). Source La Presse  pour article complet.
Dans un autre article, « L'Afrique de l'Est hantée par le spectre de la famine » elle (Laura-Julie Perreault) écrit :
«La crise est beaucoup plus répandue géographiquement que la famine de 1984. L'aide est mieux organisée, mais ce n'est pas encore une panacée», a dit hier à La Presse Alun McDonald, de l'organisation Oxfam, joint à Nairobi, au Kenya.
Ce pays, qui a connu d'importantes violences postélectorales l'an dernier, est parmi les plus affectés par la crise. «Dans les régions les plus touchées, les gens marchent de trois à quatre heures par jour pour avoir accès à trois litres d'eau. C'est très peu. Le minimum prescrit est de 15 litres par jour dans les camps de réfugiés du Darfour et du Congo. Sans eau, rien ne pousse, et les denrées les plus élémentaires sont trop chères sur le marché. Les gens se plaignent que le maïs coûte trois fois plus cher qu'avant la crise alimentaire», explique M. McDonald.
Les enfants sont les premiers touchés par la sous-alimentation, note-t-il, mais les personnes âgées sont aussi à risque. Lors d'une mission dans le nord-est du Kenya, il a rencontré une grand-mère qui survivait grâce à une demi-tasse de légumineuses par jour. «Les familles sont parfois obligées d'établir des priorités lors du partage de la nourriture. Les enfants sont les premiers nourris et les adultes se divisent ce qu'il reste», explique le travailleur humanitaire.
Vanessa Van Schoor, experte en anthropologie médicale qui travaille avec MSF (Médecins sans frontières) note  « que de plus en plus d'enfants sont dans une situation de malnutrition critique.»
Source des photos Cyberpresse

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