Avec le climat plus ou moins humide, ces dernières semaines, les forêts de la Tunisie se sont remplies de plusieurs variétés de champignons qui sont susceptibles d’entraîner des troubles digestifs, voire des intoxications aigues.
Comme on se rappelle bien, l’année dernière nous avons enregistré en Tunisie 65 cas d’intoxication et 6 morts suite à des consommations non contrôlées du champignon sauvage et toxique que l’on trouve dans les forêts. Cette année, le ministère de la santé s’est lancé, à temps, dans des compagnes de sensibilisation surtout auprès des enfants sur les méfaits du champignon sauvage.
Cette période entre octobre et novembre, au moment où la pousse est abondante, est la plus sensible. En effet, la plupart des empoisonnements aux champignons surviennent dans cette période où les risques de confusion entre les champignons toxiques et ceux comestibles, augmentent.
En général, l’arrivée des signes de l’intoxication est généralement tardive. La première phase débute au bout de quelques heures par des vomissements et une diarrhée. La seconde phase se caractérise par une atteinte hépatique grave.
Les moyens de prévention du ministère de la santé, sont de sensibiliser à travers la vulgarisation de l’information concernant le risque et de concilier intérêt économique et santé dans le dessein de préserver la santé des citoyens.
Henda