Hier matin le patron du Tour de France, Christian Prudhomme, a présenté le parcours du Tour de France 2010 au Palais des Congrès.
En présence du podium de la précédente édition - Alberto Contador-Andy Schleck - Lance Armstrong - , le détail du parcours a été progressivement dévoilé avec le savoir-faire que l’on connait d’ASO.
On savait que le grand départ était donné de Rotterdam, on connait désormais la suite et elle est alléchante ! Le tracé détaillé est disponible sur le site du Tour de France.
Qu’en penser ?
D’abord, regretter l’absence de contre-la-montre par équipes, l’une des plus esthétique mais aussi difficile disciplines sportives par équipes.Ensuite, se féliciter de ces trois étapes chez nos amis belges, on sait que l’accueil va être magnifique. Dans le même ordre d’esprit, on note les quelques passages pavés de Paris-Roubaix qui seront empruntés par les coureurs (7 secteurs pavés avant l’arrivée à Aremberg) et que la ville de Cambrai accueille un départ d’étape, c’estbien pour la région !
Enfin,un long contre-la-montre de 51 km la veille de l’arrivée…
Pour la montagne, 23 cols et 3 arrivées en altitude, c’est pas mal, sans tomber dans les excès du Giro. A noter:
- une arrivée dans l’indémodable station d’Avoriaz après avoir grimpé le col de la Ramaz (assez casse-pattes, deux rédacteurs du blog l’ont monté à bicyclette et on a aussi vu Richard Virenque le passer et gagner à Morzine en 2003)
- l’étape Morzine-Saint-Jean de Maurienne difficile: plus de 200 km et les cols de la Colombière, des Saisies, des Aravis et de la Madeleine, bon courage aux coureurs !
- une arrivée à l’aérodrome de Mende, là où Jalabert a tout fait péter un 14 juillet et l’une des rares fois où on a vu Indurain vraiment pas serein,
- l’enchaînement de 3 étapes difficiles dans les Pyrénées (pour fêter le centenaire du massif dans le Tour), notamment la dernière (Peyresourde, Aspin, Tourmalet, Aubisque)
- l’ascension du col du Tourmalet (souvenir Henri Desgrange) deux fois
Un Tour de France classique dans sa configuration mais agrémenté tout au long de son parcours d’évènements, d’éléments sympas.
Maintenant, ce sera aux coureurs d’en faire une véritable course cycliste, et ne pas attendre les Pyrénées pour envisager de faire la différence, c’est le risque…
On en reparlera.
François