De fait, tous les ouvrages seront dans la bibliothèque-librairie, vraisemblablement liée à un compte utilisateur, et peut importera donc où l'on achète le livre et où on le lit. Dès qu'on le consultera, l'ouvrage créera une mise en cache, qui permettra de continuer sa lecture hors connexion : Google recherche avant tout la simplicité pour l'utilisateur, quel que soit son outil de lecture.
Trois systèmes de vente seront mis en place : soit l'achat direct en version numérique sur Google books, soit l'achat chez un marchand partenaire, soit directement sur le site web de l'éditeur ou de l'auteur. Le paiement sera ensuite réparti en fonction du mode d'achat choisi : 37 % pour Google dans le premier cas, 55 % dans les deux autres cas de figure.
Des modèles économiques intéressants, mais dont on redoute déjà les dérives et les pressions exercées par le moteur sur le référencement et la présence des éditeurs dans les étals numériques. Plusieurs partenariats sont en cours de réflexion et de négociation, a admis Amanda, sans pour autant donner de noms. Un seul aura cependant jailli, celui du Kindle, qui ne fera probablement pas le chemin avec Google.
Une tournure cependant intéressante pour l'avenir du livre numérique, mais dont on attend surtout les tarifications exactes : si Google joue le même jeu qu'Amazon en surtaxant les ebooks, alors les consommateurs pourraient ne pas suivre. Et puis, reste le problème du règlement Google, qu'Amanda n'a pas souhaité commenter...