Le Blu Ray Disc a été lancé il y a trois ans aux Etats-Unis, avec pour mission de donner un coup de fouet aux ventes des majors. On en entend parler de plus en plus comme le nouveau standard, mais il semble que ce format de meilleur qualité et proposant de nombreuses nouvelles possibilités n’a encore complètement pénétré ni les esprits ni le marché.
Des chiffres publiés par The Wrap le prouvent : après trois ans, le Blu Ray représente 6% du chiffre d’affaire du divertissement à la maison. Sur la même période, le DVD représentait 20% de ce marché.
Bon, il y a déjà une raison évidente pour expliquer la plus grande lenteur de cette nouvelle norme à se mettre en place : le BRD implique un changement complet d’équipement si l’on veut remarquer profiter de la qualité de ses performances.
Ces piètres résultats s’expliquent d’abord par la concurrence du HD-DVD et des lecteurs associés, et à une réticence encore importante des consommateurs : si accepter de payer plus cher une galette pour remplacer une bande magnétique est une chose, payer plus cher une galette pour la remplacer par une autre galette en est une autre. Il faut ajouter à cela la forte croissance de la VOD qui, grâce à sa commodité, handicape le BRD.
La bonne nouvelle, c’est que ces mauvais chiffres vont certainement contribuer à la baisse des prix des Blu Ray. Mais cela m’en touche une sans m’en faire bouger l’autre, vu que je n’ai pas de lecteur.