Le ministère de l'Education nationale s'est montré satisfait des conditions dans lesquelles la rentrée a pu avoir lieu. Malgré le nombre considérable des suppressions de postes d'enseignants tout semblait aller pour le mieux. Cette fois, c'est un autre son de cloche qui se fait entendre, celui du syndicat FSU.
Après avoir envoyé un questionnaire sur le problème des suppressions de postes, le syndicat a obtenu près de 2000 retours. De quoi brosser un tableau assez net des conséquences au quotidien.
Ce sondage permet de dire qu'un peu plus de 60 % des établissements scolaires sont concernés par des suppressions de postes. En conséquence les sondés répondent à près de 90 % subir une augmentation de leur charge de travail. Cela passe notamment par l'augmentation du nombre d'heures supplémentaires. Mais les établissements font aussi appel à de nombreux vacataires.
Les postes faisant l'objet d'une suppression sont majoritairement des postes d'enseignants. Ce qui a été prioritairement sacrifié, ce sont les options facultatives et l'accompagnement éducatif. Les sondés évoquent également l'augmentation des effectifs au sein des classes mais aussi la très forte hétérogénéité au sein d'un même groupe quant au niveau.