Début octobre, le ministre de la Culture avait officialisé la présence de Claude Durand, ancien président de Fayard à la tête d'une commission numérique. Cette dernière devait présenter d'ici la fin du mois de novembre voire début décembre un ensemble de conclusion sur le sujet (incluant Google books, la numérisation, etc.)
Mais hop, surprise, et comme un magicien qui tire de son chapeau un lapin avec trois pattes, voilà que le sieur Durand en décide autrement et estime finalement qu'il ne serait pas à la hauteur de la tâche. D'autant plus, croit savoir le Figaro, qu'il ne serait pas vraiment un technophile très averti.
Difficile de savoir quelles sont les motivations réelles de l'intéressé ou plutôt, du désormais désintéressé, mais les mouvements actuels peuvent apparaître comme ingérables ou simplement difficiles à appréhender.
« Nous ne sommes pas obligés de tout faire numériser par un seul acteur. Les manuscrits du XIIIe siècle peuvent l'être par Gallica et d'autres ouvrages par d'autres », précisait le ministre, lors de l'annonce officielle de cela création de cette commission.
Mais peut-être Claude Durand s'est-il senti menacé par « le tsunami numérique inévitable », décrit par Frédéric Mitterrand...