TDF 2010 : “ Les grimpeurs vont serrer les fesses ! ”, les réactions

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Contador Alberto, Armstrong Lance, Schleck Andy
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Alberto Contador : « La course est plus pour les grimpeurs et sera plus dure qu'en 2009, donc, ça devrait me convenir. Ce sera très difficile de contrôler la course pendant la première semaine, les pavés du Paris-Roubaix ne me conviennent pas particulièrement, mais je n'y accorde pas trop d'importance. Le principal sera de ne pas tomber et qu'il ne pleuve pas. »
Lance Armstrong : « Le contre-la-montre par équipes a éliminé des coureurs en 2009 et nous n'en avons pas l'an prochain […]. En première semaine, les vents latéraux en Hollande, les collines dans et autour de Bruxelles et Spa et les pavés lors de l'arrivée en France joueront un rôle majeur […] J'aime à penser que je serai meilleur que l'année dernière, mais Alberto a montré qu'il est le meilleur pour le moment. Il sera difficile à battre. »
Andy Schleck : « Le Tour est l'objectif de ma saison en 2010. A cent pour cent. Mais il ne faut pas résumer à un duel entre Contador et moi. Armstrong a fini juste derrière cette année. Mon frère (Frank) qui était super fort est motivé pour m'aider mais cela fait qu'on a toujours deux cartes à jouer. Je pense qu'il y a cinq-six coureurs qui peuvent gagner le Tour. »
Brice Feillu « Les premiers jours seront difficiles pour un grimpeur comme moi, avec les étapes venteuses, avec les pavés. Je peux commencer à viser à partir de l'étape de Morzine. Après, j'ai vu que l'étape de Gap était dans mes cordes, mais je ne vais pas citer toutes les étapes de montagne, on verra. »
Vincent Lavenu (manager AG2R) : « Mayo avait perdu le Tour en 2004 sur les pavés. Les grimpeurs vont serrer les fesses ! C'est un Tour bien pensé, durci par rapport à celui de 2009. Les Alpes sont très difficiles même si la part belle est réservée aux Pyrénées. »
Christophe Moreau : « Arenberg va jeter un froid ! Pour ma part, j'aime bien les étapes des Alpes, celle de Saint-Jean-de-Maurienne avec beaucoup de cols. Mais, l'an prochain, je serai dans une équipe (Caisse d'Épargne) dont le leader (Valverde) joue la gagne du Tour. Ces dernières années, il y a moins de contre-la-montre qu'avant. Le mot d'ordre, c'est place à l'attaque ! »