La semaine dernière, je disais “connaître” l’auteure de Je compte les morts, Geneviève Lefebvre. Via Facebook, s’entend. Cette semaine je peux dire à nouveau que je connais l’auteur du 51e livre traité dans cette chronique éphémère.
Cette fois-ci, je le connais vraiment. Yves Chevrier est de ma famille paternelle. Et, tout chauvinisme mis de côté, j’affirme sans retenue que son Pourquoi je n’ai pas pleuré mon frère est une petite perle de simplicité et d’authenticité.
Le livre raconte l’histoire de Félix, ex-curé et veuf depuis quelques années. Guillaume, son fils dans la jeune vingtaine, l’a quitté pour joindre une secte terroriste. C’est lors de ses recherches désespérées pour retracer son fils que Félix fait la rencontre de Claire, une femme lumineuse, et entreprend une thérapie révélatrice avec Robert, ami et psy. En plus de ces bouleversements, le destin réserve à Félix encore quelques surprises…
Il faut lire ce roman pour nous rappeler qu’on lit avant tout pour se faire raconter une histoire. Celle-ci est toute simple mais racontée avec tellement de sensibilité qu’il est difficile de ne pas s’y vautrer. Ça fait du bien en même temps de rencontrer des personnages qui vivent les joies et les drames de la vraie vie. Yves Chevrier mise sur l’authenticité des situations et laisse le charme opérer à travers un tandem Félix & Claire des plus attachants.
Pourquoi je n’ai pas pleuré mon frère m’a beaucoup touché. En aurait-il été tout autant si je n’avais pas connu son auteur? Peut-être, peut-être pas. Dans ces cas, on associe toujours le trait de caractère d’un personnage à un membre de l’entourage de l’auteur, ce qui ajoute au plaisir de la lecture. Quoiqu’il en soit, je ne crois pas me tromper en vous conseillant vivement la lecture de Pourquoi je n’ai pas pleuré mon frère qui est, comme le dit simplement la chanson, un beau roman, une belle histoire.