Est-ce dangereux d’exprimer ses opinions sur certains sujets au Québec?

Publié le 14 octobre 2009 par Ttiger

Si vous êtes frileux aux opinions différentes et aux positions controverser, si vous n’êtes pas capable de discuter intelligemment, si vous n’êtes pas capable d’accepter que des gens pensent différemment de vous, si vous avez les mots racistes, xénophobe imprimer dans le cerveau, si vous n’êtes pas ouvert d’esprit et ouvert à la discussion, si vous êtes un intolérant sans discernement. Je vous invite à ne PAS lire ce billet.

Voici un texte recopier avec la permission de TViste. C’est un blogueur avec des opinions souvent tranchantes, dérangeante et parfois même choquante pour les petits sensibles qui ne sont pas capables de faire face à la critique, je vous conseil de ne pas continuer votre lecture. TViste a des points de vue ou je suis parfaitement en désaccord avec lui comme son texte sur le Red Bull Crash Ice. Mais jamais il ne me passerait par la tête de lui enlever son droit de parole!

Donc, par solidarité et respect d’un blogueur pertinent ainsi que les lecteurs de TVQC et tout autres personnes qui pensent différemment (ou comme la majorité silencieuse). Je diffuse sa critique corrosive du documentaire Baklava Blues. Comme lui, j’ai un peu l’impression que les médias en connivence avec le gouvernement nous passent un savon, ils nous fourrent sans nous déshabiller et sans nous le demander. Ce documentaire utilise la culpabilité blanche et occidentale au maximum afin de nous faire passer pour les arriérés qui ne veulent pas ouvrir nos portes et notre coeur aux étrangers. Ce documentaire est représentatif de la propagande diffusée doucement, mais surement depuis des années afin de remodeler notre société. Ce type de documentaire prépare nos sociétés occidentales à accepter inacceptables sous couverture d’ouverture d’esprit et sur le monde, d’amour de son prochain et de relation interculturelle. Le message interculturel et du mixage des ethnies ressemblent étrangement à l’Arianisme, mélangez-vous pour devenir de meilleures familles et des humains supérieurs. Ne trouvez-vous pas que cela devient un peu dangereux et ridicule?

Pour ma part je préfère de loin un film comme Crash de Paul Haggis qui a remporté le Oscar du meilleur film en 2006. Ce film révèle la véritable difficulté des relations entre différentes cultures. Baklava Blues est une chiure de mouche qui essaie de nous faire passer pour les méchants, ceux qui n’ont pas compris, les idiots de la planète terre qui ne veulent pas se mettre au diapason du multiculturalisme. Haggis dans son film est réaliste et visionnaire la société qu’il décrit est réel et nous devons faire attention pour ne pas déraper à ce point. Baklava Blues est un gros étron déposé sur la tête des Occidentaux et de nos valeurs.

Donc, je vous invite à lire ce texte intéressant! vous pouvez en pas être d’accord avec lui, mais il a le mérite de dire ce qu’il pense et surtout de ne pas faire de la politiquement correcte qui nous étouffe depuis quelques années.


Voici le texte polémique de mon ami virtuel Tviste

Baklava Blues: l’immigration rentrée dans la gorge, encore.

Je vis à Montréal et plusieurs des amis que j’ai connus durant mes études et à mon travail sont des immigrants. Je n’ai rien contre les immigrants, ni contre l’immigration. Je n’ai pas d’avis là-dessus. Par contre, ce qui me dégoûte au plus haut point, ce sont les efforts de rééducation par un certain groupe de bien-pensants du domaine de la télévision. La rééducation, c’est comme la désinformation, mais avec de bonnes intentions en plus. C’est-à-dire que l’on utilise consciemment des semi-vérités ou des mensonges tout en se convaincant que puisque c’est pour la bonne cause, on ne nous en tiendra pas rigueur. Depuis maintenant plusieurs années, à Radio-Canada surtout et à d’autres chaînes dans une certaine mesure, on nous inonde de reportages tous plus insignifiants les uns que les autres sur la vie des immigrants au Canada. Les grandes chaînes ont décidé sans consultation que leur mission sociale et poétique, c’était de rééduquer la population du Québec quant aux immigrants. Dans ces reportages, les experts ne cessent de nous répéter que l’immigration est essentielle au Canada, que nous nous devons d’accueillir des gens si nous voulons conserver notre niveau de vie. L’experte du documentaire de ce soir, Baklava Blues, va même jusqu’à dire que nous n’avons pas les moyens d’imposer nos conditions aux immigrants. Woh minute. J’ai comme l’impression qu’on est en train de me rentrer un 2 par 4 dans le cul et qu’on ne m’a pas demandé la permission. Premièrement, oui on peut imposer nos conditions aux immigrants. Quand on devient citoyen, la moindre des choses c’est d’accepter la constitution et les mœurs du pays d’accueil. Deuxièmement, j’aimerais bien qu’on m’indique quelles sont les études scientifiques qui démontrent que l’immigration est la seule et unique solution au déclin démographique, tel qu’il est suggéré par les pseudo-experts dans ces documentaires. Est-ce que c’est vraiment impossible de faire un programme qui encourage la natalité, comme en France ? Est-ce qu’une augmentation des bonus pour les nouveaux parents ne pourrait pas aider ? Ces questions, on ne les abordera jamais, parce que la mission de ces émissions est écrite d’avance : rentrer dans la tête du québécois moyen que l’immigration c’est bon, peu importe le nombre, peu importe la provenance, peu importe les mœurs des gens qui arrivent.

”Moi ma famille est multi-culturelle on a un gendre noir, un autre arabe” pouvait-on entendre dans un de ces docu-reportages bidons dernièrement sur RDI. ”Moi dans ma famille on est tous blanc blanc québécois québécois” entendait-on en boucle dans une annonce diffusée depuis 6 mois. Ces reportages sont pensés et conçus dans un seul but : présenter le québécois comme étant insuffisant en soi. On nous fait sentir qu’une famille de blancs, c’est bien, mais qu’avec de la diversité, c’est mieux. Or la diversité ce n’est pas toujours mieux. Je m’excuse, mais il y a des diversités dont je ne veux pas. La diversité de l’obligation du port du voile, je n’en veux pas. La diversité de la charia, m’intéresse pas. La diversité de l’envahissement du domaine public par la religion, nop. Mais ça n’allez surtout pas le dire dans le documentaire, l’intelligentsia anti-raciste québécoise vous accusera tout de suite de ne pas être ouvert, de ne pas accepter l’Autre. Ainsi chacun des docu-reportages produits doit offrir un appui aveugle à l’immigration et souligner avec beaucoup de force à quel point l’immigration est importante pour le Québec. C’est le même modèle qui avait été appliqué en U.R.S.S. où il était interdit qu’une œuvre critique ou aille à l’encontre de la grande nation. Avec comme seule différence qu’ici le discours est imposé non pas par une bande de mafiosos dirigée par un chef de nation intransigeant, mais plutôt par une escouade de producteurs et de sociologues qui ont fait de la propagande pour l’immigration à tout rompre leur mission personnelle.

Baklava Blues est dans la même tendance que ces autres torchons écrits sur des coins de table. Le narrateur commence le documentaire en nous expliquant la raison de ce film. Il nous explique que lorsqu’il était jeune, il était fier de voir que le Canada était un pays d’accueil pour pleins d’immigrants. Mais qu’il a été choqué lorsqu’il a appris qu’un immigrant libanais sur 6 retournait au Liban. Pourquoi ne choisissent-ils pas de rester demande-t-il ? Quand on construit un documentaire sur une base aussi ridicule, faut pas s’attendre à une grande œuvre. Pas besoin d’un expert pour comprendre que les êtres humains ne sont pas des robots se dirigeant vers les niveaux de vie plus élevés; la plupart des gens, s’ils en ont l’occasion, préfèrent leurs terres natales à un pays étranger, aussi plus meilleur soit-il. Malgré la piètre qualité de l’œuvre, on peut lui donner un point, elle répond très bien à la question de départ. La raison pour laquelle 1 immigrant libanais sur 6 retourne au Liban (j’imagine que les fraudeurs de l’assurance-maladies ne sont pas inclus dans cette statistique), elle est énoncée très clairement par une jeune libanaise qui est interrogée :

Moi en tout cas c’est sûr que je ne veux pas revenir au Canada. Pour que ça arrive il faudrait qu’il arrive quelque chose d’extrêmement grave, genre que je serais marié, j’aurais des enfants, et qu’il n’y aurait plus de nourriture et que la survie de ma famille en dépende.

Donc, les illuminés qui font l’apologie aveugle de l’immigration en nous disant que c’est donc merveilleux des gens qui viennent d’ailleurs et qui adoptent les valeurs canadiennes et la fierté d’être canadiens, faudrait peut-être modérer vos transports. Parce que ce que j’ai vu dans ce reportage, ce sont des êtres humains qui quittent leur pays parce qu’ils veulent manger mieux et ne pas se faire bombarder des missiles pendant le souper, et qui désirent y retourner dès qu’ils ont l’estomac plein. Si vous vous attendiez à former des bons petits canadiens qui auraient diffusé l’unifolié à travers le monde, c’est plutôt raté. D’ailleurs des 5 autres sur 6 qui restent, combien retourneraient au Liban demain matin si ils avaient la certitude de bien vivre là-bas ?

le TViste

Baklava Blues
Le 12 octobre sur les ondes de RDI


Baklava blues épouse les espoirs et désespoirs de Libanais de Ville St-Laurent, Toronto et Mississauga. Ce sont des hommes et des femmes qui ont grandi au Canada et qui nous quittent pour retourner dans leur pays d’origine. À travers leur récit, les personnages tracent le portrait d’un Liban sous tension. Il faut savoir qu’un Libanais sur six y retourne. Cette statistique questionne, étonne, en plus de remettre en question notre conception nord-américaine du confort. Ces immigrants de retour chez eux vivent une double nostalgie, celle de la terre d’accueil et celle de la terre d’origine. Les choses se compliquent davantage, quand la terre natale vit d’intenses conflits politiques.


* Scénariste et réalisateur : Danic Champoux
* Directeur photo : Alex Margineanu
* Chef monteur : Guillermo López Pérez
* Producteur : Orlando Arriagada