Je suis tombée sur ça sur Twitter. C'est de plus en plus le cas, on tombe sur un court métrage via Twitter ou Facebook.
Je l'ai savouré d'une traite ce film, avec un plaisir voyeur pour cette vieille pas dupe des intentions de son arrière-petit-fils. Qui lui en voudrait à l'arrière petit fils de choisir un sujet aussi croustillant et craquant que cette vieille là? Il a bien raison. Moi mon aïeule est à moitié sourde et muette perdue dans une mémoire défaillante à attendre la mort dans un CHCLD... Y a pas de quoi faire un film, un film d'horreur peut-être.
Il y en a beaucoup qui font l'éloge des courts métrages qu'on trouve sur le web. C'est certain que le web sert le court mais est-ce que l'inverse est vrai? C'est à dire que si le court métrage a le vent dans les voiles depuis qu'il a trouvé un canal de diffusion par Internet, est-ce qu'il participe lui à la culture web? N'est-il pas une forme de parasite? Quel étrange idée que j'amène là. Je vous invite quand même à la réflexion. Car même si j'aime ce film, il m'agace dans sa forme trop classique. À l'ère de la nouvelle vague, l'orchestration symphonique sonnait faux.