Virus

genre: science fiction
année: 1999
durée: 1h40

l'histoire: Les membres de l'équipe du Sea Star aperçoivent l'épave d'un vaisseau de recherches scientifiques russes. Ils décident alors de remonter le navire à la surface. Ils découvrent une femme, Nadia, seule survivante et terrorisée, qui leur raconte qu'une force étrangère a exterminé tout l'équipage.

la critique de Eelsoliver:

Oh, la belle chiure que voilà ! A mon avis, le réalisateur de ce Virus, John Bruno, avait envie de mélanger un peu tous les genres, soit une sorte de recette entre Alien, Abyss et Terminator.
Trois grands films mais le combiné des styles ne fonctionne pas toujours. Bon nombres de séries B de science fiction ou d'horreur tenteront ce pari impossible.
A quelques exceptions près, ils se casseront tous la figure.

Et Virus fait partie de ces foirages que l'on aurait aimé voir reléguer dans la catégorie des projets ambitieux mais à foutre à la poubelle.
Pourtant, John Bruno réunit toute une palette d'acteurs plus ou moins de qualité: Jamie Lee Curtis, Donald Sutherland, William Baldwin (la présence de cet acteur fait toujours peur...).
Pourtant, malgré la débilité du scénario, les interprètes sont totalement investis dans le film et semblent croire à cette histoire d'extraterrestres robots qui sévissent dans un navire paumé dans l'océan.

Ces êtres cybernétiques capturent les humains et les transforment en humanoïdes très méchants. Evidemment, quelques membres de l'équipage feront les frais de cette transformation pour devenir de redoutables boîtes de conserves avariées.
Ce pauvre Donald Sutherland, qui devait vraiment avoir besoin de bouffer pour participer à ce naufrage, se verra changer en impitoyable cyborg.

Pourtant, les scènes d'action sont nombreuses. Mais le film ne prend pas: scénario ridicule, effets spéciaux encore plus absurdes et esthétisme des robots très moches rendent ce long-métrage encore plus vain et nauséabond. Rien n'y fait.
C'est définitivement mauvais et risible malgré le ton très sérieux affiché par ce Virus. Une vraie daube.

Note: 04/20
Note nanardesque: 13/20