Marilyn Monroe était pour moi l'incarnation même de la beauté et de la sensualité, pour ne pas dire la plus belle femme du monde (bien que retouchée). John Fitzgerald Kennedy était un président charismatique qui avait oeuvré pour son pays. Je les admirais tous les deux... Après avoir lu le récit de François Forestier, journaliste au Nouvel Observateur, je n'ai pour eux que pitié et dégoût.
Pitié pour Marilyn... Les retards sur les plateaux de tournage, les caprices, la dépendance aux médicaments, tout ça, je le savais déjà, et d'une certaine façon, ça faisait parti du mythe de la star. Mais l'actrice américaine est également décrite comme une nymphomane, mythomane, avide de célébrité, à la fois manipulée et manipulatrice, et à l'hygiène douteuse. Et surtout une femme très seule finalement et infiniment malheureuse.
Dégoût pour JFK... Evidemment il est de notoriété publique que la famille Kennedy est loin d'avoir été un modèle de vertu aussi bien en politique qu'au sein de leur vie privée. Mais je suis bien naïve car je ne pensais pas qu'ils étaient tombés si bas. Micros cachés un peu partout, chantage, manipulation, élections truquées, argent sale, mafia, etc.... de quoi vous écoeurer à vie de la politique. Sans parler de la propension édifiante du président à sauter sur tout ce qui porte une jupe.
Je suis presque déçue d'avoir lu ce livre qui dévoile mes "idoles" sous un angle peu flatteur.
Et il y a deux questions auxquelles nous n'avons toujours pas de réponses :Marilyn Monroe, suicide ou assassinat ?Qui a tué John Fitzgerald Kennedy ?