Vivre plus longtemps, vieillir plus tard : cette double aspiration obsède les hommes depuis des millénaires, mais proposer des traitements sérieux appuyés sur des études scientifiques et partager les expériences et les connaissances sur le plan international est une démarche très nouvelle. Lutter contre le temps, notre grand ennemi, est désormais possible sur le plan médical, en complément des études esthétiques, en intervenant sur les facteurs de vieillissement des cellules.
Dr Claude Dalle
QU’EST-CE QUE L’ANTI-AGING ?
Les esthéticiennes s’occupent depuis très longtemps d’anti-aging au niveau de la peau, des tissus cutanés. Aujourd’hui, la médecine s’intéresse à tout ce qui concerne l’anti-aging par l’intérieur du corps, par les modifications des principes fondamentaux qui régissent le vieillissement, et que l’on commence a maîtriser depuis quelques années et déjà plus de 10 ans aux Etats-Unis. L’anti-aging est certainement une révolution dans la médecine, car cela va augmenter considérablement notre espérance et qualité de vie, et bouleverser totalement notre existence. Comment peut-on stopper l’horloge inexorable qui nous habite ?
La médecine anti-âge a plusieurs buts et objectifs : Prévenir les maladies dégénératives liées à l’âge ; elles touchent notamment le cœur, le cerveau, les reins. Augmenter notre durée de vie bien évidemment, mais surtout apporter une plus grande qualité de vie. Vivre longtemps et dans un état déplorable n’est pas supportable. Par contre, avoir une plus grande qualité de vie pour sa famille, son entourage, son travail, cela est vraiment gratifiant. Lorsque l’on compare notre époque avec l’âge de bronze, l’espérance de vie était de 20 ans. En 2020, elle sera de 90 ans et, en 2050, de 120 ans. Les Français meurent à 38 % d’infections cardiaques, à 22 % de cancers. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, 60 % des décès sont consommés par ces deux grands types de pathologie.
CINQ STRATÉGIES ANTI-ÂGE
Il existe actuellement cinq stratégies antiâge globales :
• La première, c’est d’optimiser nos hormones, car au cours du développement et avec le temps, nos chutes d’hormones sont considérables et pour certaines, dès l’âge de 20 ans.
• La seconde, c’est de choisir nos aliments, de veiller à leur provenance, leur qualité et la manière dont on les ingère.
• La troisième, c’est de s’occuper des acides gras essentiels et des anti-oxydants qui nous protègent efficacement contre de nombreuses affections.
• La quatrième, c’est le polymorphisme génétique, qui commence à se faire en France et un jour tout le monde aura sa carte génétique. D’ici 5 ans, tous les bébés à leur naissance auront une carte génétique, qui sera en mesure de dire quel aliment manger, à quel type de vie et à quelle maladie il faut faire attention.
• La cinquième, c’est le vieillissement de notre corps. Il se situe principalement entre 30 et 80 ans. Ce qui vieillit le moins vite, c’est la conduction nerveuse, le cerveau en étant l’organe essentiel, c’est une chance.
LE VIEILLISSEMENT DE NOTRE CORPS
La fonction cardiaque vieillit moyennement. Avec un peu d’expérience on peut la protéger relativement bien. Les reins vieillissent très vite et les poumons pire encore. Notre capacité de travail chute terriblement à partir de 50 ou 55 ans. La fertilité féminine, pour le moment, est inexorablement rompue à partir de 45-50 ans.
Il existe de nombreux organes où l’on est déjà efficace, par exemple : les modifications que l’on peut faire à l’intérieur des artères coronaires, les modifications cardiaques également, tout ce qui concerne les hormones, le pancréas, le métabolisme, la digestion, les poumons, tout ce qui concerne les os.
C’est un problème capital, qui peut engendrer des situations catastrophiques 15 ou 20 ans après la ménopause, les articulations, où nous avons fait des progrès considérables. Pour les muscles, nous avons
aujourd’hui certaines techniques et les apports hormonaux pour les conserver et les garder bien vivants. Tout ceci vous montre schématiquement ce que c’est de vieillir.
LES HORMONES
Nous avons toutes des hormones qui nous catabolisent, c’est-à-dire qui nous détruisent, notamment la cortisone. Plus on est stressée, plus on a de cortisone, plus on se détruit. Et nous avons aussi des hormones anabolisantes, ce sont celles qui nous construisent, qui nous refont la peau, les muscles, les os. Entre 25 et 70 ans, il y a un grand décalage entre les hormones qui nous catabolisent et celles qui nous anabolisent, c’est cela vieillir, c’est le delta entre les deux, c’est cela prendre de l’âge. Il faut donc faire en sorte de rattraper cet anabolisme le plus possible, notamment en diminuant notre stress, car c’est augmenter notre survie. Un grand nombre d’études le montre, plus l’on est stressé, plus la condition de vie est anormale, plus la durée de vie chute. On peut évaluer notre âge biologique, qui est différent de notre âge chronologique, par tout un panel de méthodes fiables et codifiées qui nous permettent de tester la vision, l’audition, la mémoire, également des tests cardio-vasculaires et même des tests musculaires, par exemple le type de coordination dans les mouvements.
Les hormones dans le vieillissement
Prenons l’exemple de la mélatonine. Entre 20 et 40 ans, on a déjà une chute de plus de 50% de mélatonine et à partir de 60 ans, on a pratiquement plus du tout de mélatonine. C’est l’hormone la plus anti-oxydante du monde, elle est secrétée pendant notre sommeil, c’est l’hormone qui protège notre cerveau. Les enfants sont très relaxés, ils dorment facilement et ont donc un taux énorme de mélatonine. Plus on vieillit, moins on possède cette hormone. On peut le constater avec la DHEA, nous sommes à son maximum hormonal entre 20 et 25 ans, et à partir de 40 ans, nous en avons déjà perdu la moitié.
Une étude très intéressante a été faite, on a prouvé que si le taux de DHEA chute avec l’âge, en même temps, l’incidence du cancer du sein augmente. Car la chute de la DHEA est cofacteur du cancer du sein. L’équilibre hormonal est donc très important pour nous protéger du cancer et autres maladies. Cette étude nous montre également l’hypertension chez les femmes et les hommes. Jusqu’à 55 ans, les femmes ont beaucoup moins d’hypertension que les hommes et brutalement, entre 55 et 75 ans, les femmes vont rattraper les hommes et vont même les dépasser. Elles auront à partir de ce moment plus d’hypertension que les hommes car elles ont perdu leurs estrogènes. En effet, la ménopause non traitée induit des hypertensions, et le risque est alors multiplié par trois chez les femmes et seulement multiplié par deux chez les hommes.
Les femmes portent deux types d’hormones, les estrogènes et la progestérone. Quand une femme est ménopausée, elle n’a plus d’estrogènes ou très peu. A ce propos, l’incidence annuelle de la maladie d’Alzheimer est divisée par trois si elle prend des estrogènes dans l’année. La femme qui n’en prend pas a le risque d’avoir la maladie d’Alzheimer, et ce risque diminue déjà de 60% chez la femme qui en prend seulement pendant quelques mois. Celle qui en prend pendant au moins dix ans voit son risque divisé par dix. Tout ceci nous prouve que les hormones nous protègent de nombreuses maladies.
Le rôle des estrogènes
Quand une femme prend des estrogènes par voie orale, sa masse grasse diminue un petit peu, mais si elle prend des estrogènes en les appliquant en crème sur la peau, la masse grasse diminue beaucoup plus. Il y a un écart très important entre la femme qui n’en prend pas du tout et celle qui en prend par voie cutanée. Pour la masse maigre, le phénomène est à peu près identique. Dès que la femme applique une crème aux estrogènes, sa masse maigre augmente, et ainsi ses muscles et ses os sont fortifiés.
Le thymus est un organe qui nous protège, il secrète les lymphocytes, tout ce qui nous défend contre les virus, les microbes et les bactéries. A partir de l’âge de 30 ans, le thymus a déjà diminué de moitié et à 50 ans il n’y a plus de thymus !
Le vieillissement à partir de 25 ans
En ce qui concerne le vieillissement cutané, vous pouvez le voir dans votre expérience quotidienne, la différence est énorme entre la peau d’une femme de 30 ans et celle d’une femme de 70 ans qui a subi une importante dégradation due à la perte d’élastine, de collagène. Les rides plus profondes sont liées à des carences hormonales, en estrogènes, en testostérone, en hormone de croissance. Le pH devient très acide, l’activité enzymatique diminue, les pertes d’eau sont très importantes. Le collagène est complètement désorganisé, il y a une dégénérescence, une raréfaction des fibres élastiques. Et cela commence dès l’âge de 25 ans. En fait, le vieillissement ne commence pas à 50 ans mais à 25 ans ! Cela est sûr maintenant, nous sommes à notre summum à 25 ans, après nous n’avons plus qu’à freiner pour tenter de ralentir la machine.
Les conséquences des pertes d’hormones
Nous allons maintenant aborder les types de fatigue en fonction des pertes d’hormones :
- Tout d’abord, l’hypothyroïdie qui touche environ 40 % de la population : les gens ont beaucoup de mal à se lever le matin, mais plus la journée avance, plus ils se sentent en forme et ils auront éventuellement du mal à dormir car ils vont sécréter une mauvaise hormone, l’adrénaline, pour se maintenir en forme.
- L’hyposomatothropisme est la maladie des gens qui manquent d’hormone de croissance, ils sont fatigués dans la journée et surtout ils n’arrivent pas à veiller après minuit.
- L’hypoaldostéronisme est la maladie des gens qui sont fatigués dès qu’ils sont debout, mais s’ils restent allongés, ils sont en forme. Vers 60 ans, toutes les hormones ont chuté sauf l’insuline, qui est l’hormone dont manquent les diabétiques (ceux qui n’en manquent pas stockent de la graisse). C’est une hormone qui, dès que l’on prend du sucre, le capte, le met dans le corps et le garde. Donc, plus on vieillit, plus l’hormone de croissance qui nous donne muscles et vitalité, baisse progressivement, et en même temps l’insuline augmente. Etre une femme prolonge la survie, nous en sommes maintenant absolument sûrs. Les femmes ont deux chromosomiques et le fait d’en avoir deux protège et augmente la durée de vie. Il y a chez les personnes âgées 100 femmes pour 81 hommes et chez les personnes très âgées 100 femmes pour 53 hommes seulement.
Les règles de l’anti-aging
Les règles de l’anti-aging sont maintenant établies, il faut faire de l’exercice physique 30 minutes par jour ou 3 heures par semaine car l’activité physique augmente également la longévité. Les gens qui font du jogging ont 40 % plus de chance de survie. Il faut limiter les produits laitiers, les graisses, le sucre, dormir 7 heures par nuit, pas d’alcool, pas de tabac, garder son poids idéal, voire 5 % de moins. Il faut apprendre à détecter tôt les maladies cardiaques et les cancers et ceci tous les ans à partir de 55 ans, optimiser nos anti-oxydants, équilibrer nos hormones, boire un litre et demi d’eau par jour et surtout penser jeune, car le fait de penser jeune fait que l’on reste jeune…
La médecine traditionnelle s’intéresse aux gens quand ils sont malades, quand ils commencent à avoir des pathologies sévères. La médecine «anti-âge» prend les gens en charge bien plus tôt, dès le début des pertes d’enzymes, de vitamines et d’hormones. Si nous avons un niveau optimal de 100 pour une hormone, dès que l’on a 2/3 ou 1/2 du taux de cette hormone, nous sommes déjà malades, déjà déficients, nous sommes déjà en train de vieillir.
Dr Catherine de Goursac
LES RADICAUX LIBRES
Les radicaux libres, dont vous avez beaucoup entendu parler, sont produits par tout ce qui nous agresse : la pollution, le tabac, les infections, les UV aussi, qui vont générer des radicaux libres, c’est-à-dire des espèces d’électrons qui à toute vitesse vont attaquer les cellules. Comme leur durée de vie est très brève, il est impossible de vous dire combien vous avez de radicaux libres dans votre corps, puisque la durée de vie d’un radical libre est de 10 puissance moins 17 secondes !
QUELLES SONT NOS DÉFENSES ?
En revanche, nous avons des défenses, nous allons donc voir lesquelles. Jusqu’alors on a donné beaucoup de compléments alimentaires avec tous les anti-oxydants et les anti-radicaux libres. Maintenant, nous essayons d’être plus pointus en faisant des prises de sang pour voir ce qui nous manque, ce qui s’est éventuellement dégradé et quelles sont nos défenses. On va donc essayer d’affiner les choses pour pouvoir vous donner un complément avec tout, mais un peu plus ciblé. Par exemple, un stress oxydatif est un débordement avec plus de radicaux libres et moins de défenses, cela va donc être délétère sur différentes cellules. Les cibles des radicaux libres vont être de plusieurs types, les protéines qui vont être dénaturées, les acides aminés, mais surtout l’ADN, de la mitochondrie et de la cellule qui va avoir des attaques. Il semblerait que nous ayons environ 10.000 attaques par jour et par ADN !
Nous avons bien sûr des systèmes de réparation, hélas parfois, nous sommes un peu débordées et il y a un risque de mutation, notre cellule devient alors cancérigène. Mais il existe un système de nettoyage. Il ne faut surtout pas se laisser déborder, comme certaines personnes qui ont développé un cancer après un choc physique ou psychologique. En fait, leurs défenses n’étaient pas là pour nettoyer leurs cellules cancéreuses. Depuis l’enfance, nous avons tous des cellules cancéreuses qui sommeillent.
Les lipides aussi sont attaqués par les radicaux libres. Cela provoque alors une péroxydation des lipides qui vont se déposer dans tout le système micro-circulatoire. Ce système est essentiel, puisqu’il est partout. Il irrigue tous les organes, car il faut que nos artères et veines fonctionnent au mieux, pour que tous nos organes soient les plus performants.
Qu’avons-nous comme anti-oxydants ?
Nous avons d’abord des micro-nutriments qui sont :
- les vitamines A,
- les bétacarotènes dont le ycopène qui vient de la tomate,
- tous les carotinoides qui sont les fruits et légumes de couleur orange,
- nous avons ensuite la vitamine C qui est détruite à la lumière et à la chaleur et qui est hydrosoluble, c’est-à-dire qu’elle se dissout dans les liquides,
- et puis, la vitamine E qui est liposoluble. Beaucoup de femmes qui suivent un régime vont donc manquer de lipides, c’est-àdire de tout ce qui est graisse, et donc de vitamine A et vitamine E.
Vous avez entendu parlé des flavonoïdes et surtout des polyphénols de vin. C’est le «french paradoxe» ; c’est à cause de cela que nous avons un système cardiovasculaire qui va bien, alors que l’on mange très gras en France. Et pourtant, nous mourrons moins d’infarctus grâce à notre vin. Le thé vert, dont on parle de plus en plus de ses bonnes fonctions, est aussi un très bon anti-oxydant.
Les cofacteurs
Nos systèmes de nettoyage, comme la glutation peroxydase et la catalase, ont besoin de cofacteurs. Sans cela, ils ne marchent pas. Ces cofacteurs sont le sélénium, le zinc et le manganèse entre autres.
- En ce qui concerne le sélénium, il faut savoir qu’il existe un gradiant entre le nord et le sud car le nord de la France a un sol un peu pauvre en sélénium, le sud est par contre juste à la limite de ce dont nous avons besoin, soit au minimum 50 microgrammes par jour.
- Le zinc est, quant à lui, un cofacteur qui va jouer sur 91 systèmes enzymatiques dans le corps, où l’on est très souvent en carence, et cela peut jouer sur la qualité de la peau. Vous savez d’ailleurs que l’on ajoute du zinc pour lutter contre l’acné. On peut également en utiliser pour les phanères et pour toutes les défenses immunitaires.
- Quant au bétacarotène, vous vous souvenez sans doute de l’étude de suvimax où l’on disait que les femmes mangeaient beaucoup de fruits et légumes, mais les hommes beaucoup moins et que c’était pour cette raison qu’ils avaient davantage de risques vasculaires et plus de cancers, puisque le bétacarotène se retrouve dans les fruits et les légumes.
Les pesticides
Mais n’oubliez pas qu’avec les fruits et les légumes, vous devez faire attention car ils sont pleins de pesticides, vous devez donc les laver mais aussi les frotter car les pesticides résistent à l’eau.
A l’occasion du 3ème Congrès Mondial Anti- Aging, un laboratoire avait sélectionné 70 personnes et avait trouvé que 67 % d’entre elles avaient des pesticides très élevés. Il faut que vous sachiez qu’à cause de l’environnement, le cancer chez l’enfant augmente d’1% par an, que la génération des femmes de plus de 60 ans a un cancer du sein pour 10 et que celle des 40/50 ans a un cancer pour 8 !
L’IMPORTANCE DE LA NUTRITION
Il existe des relations positives entre certains aliments qui ont des micronutriments très spécifiques, et le cancer ; par exemple les airelles et la vessie, le zinc et les ovaires, le soja avec la prostate, le vieillissement de l’oeil avec la myrtille et les brocolis pour le cancer du colon. Tout ceci pour vous expliquer comment fonctionnent les anti-radicalaires et les radicaux libres pour arriver à juguler toutes les attaques et bien comprendre aujourd’hui l’importance de la nutrition.
On a toujours pensé que l’on pouvait prendre autant d’anti-oxydants que l’on voulait, mais une étude finlandaise très sérieuse a démontré que si les anti-oxydants sont pris en doses trop importantes, ils peuvent se retrouver pro-oxydants, donc l’inverse. Nous avons la chance, en France, d’avoir une législation qui fait que nos compléments alimentaires sont obligatoirement soumis à des doses physiologiques, car, ne l’oubliez pas, il n’est pas anodin de prendre des anti-oxydants. C’est pourquoi, dans notre centre anti-âge, nous faisons des examens très spécifiques et ensuite nous donnons des compléments alimentaires très personnalisés. Les anti-oxydants vont donc jouer sur tout ce qui est cardiovasculaire, c’est-à-dire toute la circulation dans tous les organes. Ils vont aussi jouer sur les cancers.
Les Omegas 3
Maintenant, parlons du poisson, il s’agit des Oméga 3, on en manque et il nous en faut ! Vous avez entendu parlé du livre de Servan Schreiber qui explique que le poisson joue un rôle sur le plan cardiovasculaire, le cholestérol, la glycémie, également sur le côté dépressif, la qualité de la peau, l’immunité. Il existe deux sortes de poisson, le poisson sauvage qui est bourré de mercure, et le poisson d’élevage qui a parfois des farines animales. Il est important de manger du poisson au moins deux fois par semaine, et il est conseillé de prendre en plus des compléments alimentaires spécifiques du poisson, qui contiennent des acides gras. Au début du siècle dernier, nous étions à un Oméga 3 pour cinq Oméga 6. C’était l’alimentation qui a existé pendant 2000 ans. De nos jours, nous sommes a un sur seize parce que même si vous voulez manger équilibré, vous vous retrouvez avec de l’alimentation industrielle.
La surcharge en Oméga 6 va provoquer une surcharge de prostaglandines inflammatoires, cela donne un petit fond de bruit permanent dans votre corps. Pour cette raison, il faudrait rééquilibrer et revenir à ce qui existait il y a 50 ans. Ces études démontrent qu’un homme gros fumeur mais qui mange beaucoup de poisson va diminuer son risque de mort par maladie coronarienne.
Contre le sucre
Vous avez peut-être entendu parler de cette nouveauté qui nous vient des Etats-Unis, c’est la politique contre tout ce qui est sucre. C’est une grande vague qui va nous submerger. D’ailleurs, au Salon Mondial de l’Alimentation, c’était un haro sur le sucre. En fait, il faut manger des sucres lents et non pas des sucres rapides comme les sodas, les bonbons.
Dans l’avenir, vous allez entendre parler de ce terme : l’agitation des protéines, il s’agit du sucre qui est mangé en plus et qui se fixe à des protéines, lesquelles entrent dans la cellule. Cette cellule n’a pas la possibilité de le détoxifier et on en meurt. Les radicaux libres et la glycation des protéines sont les deux phénomènes qui attaquent aujourd’hui les cellules.
par les Drs Catherine de GOURSAC et Claude DALLE, Les Nouvelles esthétiques