Ayant quelques doutes, sur l'origine de l'oeuvre, le nouvel acquéreur a demandé à un laboratoire parisien, Lumière Technology, d'en faire l'expertise. Le laboratoire a indiqué que la toile n'était pas du XIXe mais avait été restaurée à cette période (ce qui a trompé tout le monde) et a retrouvé une empreinte de main gauche.
L'empreinte a été transmise à un expert canadien, de la recherche d'empreintes sur les oeuvres d'art et celui a mis en évidence des similitudes avec celle du Saint Jérôme de De Vinci.
D'autres arguments de nature stylistique font aussi pencher la balance en faveur de cette thèse, si bien que de nombreux experts l'ont adoptée. Martin Kemp, professeur d'histoire de l'art (à Oxford), la fille représentée sur la toile serait Bianca Sforza, la fille du duc de Milan, Ludivico Sforza. Il a baptisé la toile, La belle Milanaise.
Dans cette perspective la toile coûterait dans les 100 millions de livres sterling soit environ 107 millions d'euros.