Le festival Mûsîqât a invité, le mardi 13 octobre 2009, l’artiste Cheikh Salim Fergani, qui a animé une soirée inoubliable au palais Ennajma Ezzahra, avec la présence d’un public nombreux.
Inspiré du malouf, que nous connaissons, et creusé dans le patrimoine Constantin, la musique de Cheikh Salim associe toutes les formes musicales régionales dites « musiques citadines populaires » qui résultent des métissages entre musiques savantes et musiques d’essence populaire.
Cette musique Constantine qui voyage entre Andalousie et Maghreb nous a fait rêver des palais de la gloire arabe, aux jardins de l’Alhambra et aux patios du palais du Bey de Constantine.
Cheikh Salim est le fils aîné de Hadj Mohamed Tahar Fergani, maître incontesté des musiques citadines constantinoises et petit-fils de cheikh Hamou Fergani (1884-1972) chanteur réputé du genre Hawzi et figure charismatique de la confrérie des Issawia. L’artiste se révélera, très jeune, doué pour la musique. Il multipliera à partir des années soixante-dix les concerts, les enregistrements et les émissions télévisées faisant découvrir au public un artiste au talent confirmé.
Il entamera, dans les années 80, une brillante carrière internationale qui le mènera en Europe, en Asie, en Afrique et aux Etats-Unis. Ainsi, cheikh Salim Fergani se fera l’ambassadeur de la musique andalouse peu connue par le large public.
Henda