Pour un monde meilleur

Dernièrement, j’ai vu les films de Yann Arthus-Bertrand « Home » et de Nicolas Hulot « Le syndrome du Titanic » et je me suis sentie lasse et impuissante. J’aime la terre. Je ne me jette pas de fleurs mais je pense être une citoyenne plutôt responsable.

Tout d’abord, j’essaie de gaspiller le moins possible l’énergie, l’eau, la nourriture… Je prends les transports en commun la plupart du temps. J’achète des formats éco et familiaux plutôt que des unidoses. Et puis, je recycle depuis des années. Pourtant, je ne suis pas d’origine nordique (quoique, je suis à peu près sûre que j’aurai aimé être une suédoise de 1m80, blonde aux yeux bleus…). Par contre, j’ai très tôt pensé que c’étaient des gestes à ma portée. Je crois à fonds à la phrase « Think global but act local » ou en français « agir à un niveau local pour des répercussions à un niveau global ». C’est un prof de politique économique qui l’a prononcée devant moi, un jour… il y a 10 ans. Et moi, j’adhère à ce genre d’attitude. Du coup, ça m’a collé !

Pour la nourriture, c’est un autre débat, j’ai suivi le mouvement des écolos sans trop m’y attarder. Même si je pense que certaines pratiques dans l’agriculture ne sont pas louables, je suis loin d’être aussi radicale qu’un José Bové. Et puis, un jour j’en ai parlé avec des amis installés à Gaillac qui eux sont convaincus que consommer bio est un réel engagement pour le bien-être de chacun, pour eux, leurs proches ainsi que pour le futur de la planète. Ça m’a fait réfléchir. Et puis, j’ai dégusté des pommes bios fantastiques chez eux avant de revenir sur Paris. Une fois chez moi, j’ai voulu renouveler l’expérience.

Depuis j’ai troqué quelques uns de mes classiques articles de course : lait, jus, fruits, légumes… pour du bio. Honnêtement, je n’ai aucune idée de si ça a beaucoup (réellement) d’impact sur mon organisme. En revanche, je me sens bien. J’ai l’impression de faire du bien. J’achète à des petits exploitants et j’essaye de consommer des produits de saison. J’ai plusieurs copines qui se sont elles aussi mises au bio quand elles ont attendu leurs premiers enfants. C’est comme si tout d’un coup elles réalisaient qu’elles n’avaient aucune envie de consommer n’importe quoi et le fait de devenir maman a été le déclic pour passer à l’action. Devenir maman ça leur a donné la force de passer du statut de spectateur à acteur. Je crois que chacun peut, à un moment donné ou un autre, avoir un déclic.

Parfois, c’est décourageant. Quand on regarde un film comme « Le syndrome du Titanic », on ne peut s’empêcher de penser que les dégâts sont déjà colossaux et qu’il faudrait déplacer des montagnes pour parer aux désastres annoncés. Quand je vois les beaux paysages du film « Home », je n’ai pas envie de perdre tout ça et je constate qu’il y a encore beaucoup de merveilles à préserver !

Le film est à voir et à partager. C’est le souhait de l’auteur. Alors n’hésitez pas à abuser du lien suivant : http://www.youtube.com/homeprojectFR

Si tout le monde fait un peu, en parle ou ne serait-ce qu’essaie de comprendre, il y a sans doute de l’espoir… Je ne suis pas irréaliste et certainement pas naïve mais MOTIVEE.

« Think Global but act local », je suis persuadée que c’est la clef !