MLB Saison 2009. Premier tour des play-offs

Publié le 14 octobre 2009 par Vinz

La saison régulière laisse place aux playoffs. La compétition se déroule en trois tours et oppose huit équipes. Voici le résumé du premier tour, les championnats de divisions qui se sont déroulés au meilleur des cinq matches. Auparavant, le match de départage entre les Twins du Minnesota et les Tigers de Detroit a été remporté par les premiers, sur le score de 5-4 après 12 manches.

Ligue Américaine.

New York Yankees contre Minnesota Twins

Match 1. Les Yankees abordaient la rencontre avec une certaine appréhension. Quelle performance allait produire C.C. Sabathia, qui avait manqué son dernier départ, et dont les prestations en séries n’étaient pas terribles quand il lançait pour les Indians ? Quel niveau d’Alex Rodriguez, dont on attend toujours qu’il justifie son énorme contrat et qui n’a rien montré en séries avec les Yankees ? Les Twins vont-ils surfer sur la vague du retour presque miraculeux ?

Le début de la rencontre est favorable au Minnesota : en troisième manche, Mauer et Cuddyer frappe des simples bons pour un point, les Twins mènent 2-0. Mais en fin de manche, les Yankees égalisent sur un circuit de Mr Novembe, Derek Jeter, 2-2. Secoué, Sabathia ferme la porte aux frappeurs adverses et l’attaque se met en branle : en quatrième manche, Swhisher frappe un double (3-2 Yankees) et en cinquième, A-Rod ajoute un simple d’un point (4-2). Puis Matsui lui succède et claque la longue balle : 2 points pour les Yankees qui mènent 6-2. A-Rod semble totalement transformé : son simple en septième pour Jeter au marbre pour achever le score et assurer une première victoire aux Yankees (7-2).

Match 2. La rencontre est d’un très haut niveau de lanceurs, A.J. Burnett contre Nick Blackburn. Après cinq manches, aucun point n’est marqué. En sixième, les Twins frappent encore les premiers sur un triple de Brendan Harris qui ouvrent le score (1-0) mais les Yankees répliquent dans la foulée : Rodriguez n’est plus celui qu’on attendait pas et d’un simple produit le point égalisateur (1-1). Pourtant, les Twins ne désarment pas : Punto et Span frappent des simples qui ajoutent deux points qui donnent une avance de 3-1 aux visiteurs en 8ème manche. Puis vient la neuvième manche et Joe Nathan arrive pour sauver la victoire. Mark Teixeira, l’autre gros frappeur des Yankees, frappe un simple avant qu’A-Rod ne se présente. Ce dernier claque son premier circuit des séries et force l’égalité 3-3 et la prolongation. Les deux formations ont l’occasion de marquer en 10ème manche mais les défenses respectives sauvent l’essentiel. La 11ème manche est dramatique : les Twins frappent trois simples sans retrait et forcent Joe Girardi le manager à changer ses releveurs. Puis un roulant au premier but retire un premier frappeur sans que personne n’avance, ensuite une grosse défense de Teixeira permet de retirer Mauer qui filait vers le marbre. Enfin une chandelle au champ centre provoque le troisième retrait. Les Yankees s’en sortent et c’est à eux de frapper. Brillant en défense sur la dernière manche, Teixeira est le premier frappeur et expédie la balle au champ gauche. Home run et deuxième gain des Yankees, pas très loin du hold-up quand même. Mais les joueurs-clés ont été décisifs.

Alex Rodriguez vient de frapper un Home Run dans le match 2 contre les Twins. Blessé en début de saison, la star des Yankees est en forme pour les séries et montre enfin l'étendue de son talent en playoffs, ce qu'il n'avait jamais réussi à faire jusque-là. La bonne année pour les Yankees ?

Match 3. Les Twins ont certainement mal digéré le scénario du match 2 mais sont encore déterminés. Comme c’est souvent le cas en playoffs, le match est un vrai duel de lanceurs, Pettitte contre Carl Pavano (un ancien Indian, ça fait deux). Et comme lors des deux premiers matches, les Twins marquent les premiers après un simple de Joe Mauer, rival déclaré de Mark Teixeira pour le trophée de MVP (1-0 6ème manche). Mais les héros ne sont pas fatigués à New York : Alex Rodriguez mérite son titre de MVP de la série car il frappe un nouveau circuit et égalise, puis Jorge Posada claque une autre longue balle dans cette septième manche qui fait basculer la partie. En neuvième, Posada encore et Cano frappent des simples qui portent la marque à 4-1. Mariano Rivera assure la 15ème victoire en carrière d’Andy Pettitte qui égale un record de succès en playoffs. Et les Yankees achèvent le balayage au Métrodome qui accueillait son dernier match de baseball.

Los Angeles Angels contre Boston Red Sox

Les Red Sox sont de vraies bêtes noires pour les Angels, qu’ils avaient balayés en 2008 3-0 malgré l’avantage du terrain pour les Californiens. Mais les temps changent et Boston a connu pas mal de problèmes en attaque cette année alors que Los Angeles a su compenser le départ de joueurs importants par des promotions ou des arrivées judicieuses (comme Kendry Morales vraie surprise).

Match 1. John Lackey était confronté à Jon Lester, partant pour les Sox. Les deux lanceurs sont dominants en début de match : la marque est de 0-0 après 4 manches. La partie bascule en cinquième, Lester est en difficulté et Torii Hunter exploite cela par un circuit de trois points, 3-0 pour les Halos. Boston ne s’en remet pas. En septième, Morales frappe un simple qui rapporte deux points,  5-0 les Angels gagnent le match. Lackey et Darren Oliver n’ont accordé que 4 coups sûrs aux Red Sox, ce qui ne suffit pas pour gagner.

Match 2. face à Josh Beckett, Jered Weaver veut imiter Lackey pour donner une deuxième victoire aux Angels. Il se montre avare mais Boston profite d’une quatrième manche moins solide du jeune lanceur pour marquer un point : l’ancien Indian (3ème) Victor Martinez frappe un simple et Jacoby Ellsbury se rend vite vers le marbre, 1-0. Los Angeles ne tarde pas ; Abreu va marquer sur une chandelle sacrifice de Morales, 1-1 à la fin de la quatrième manche. Ensuite, les Red Sox éprouvent les pires difficultés à être dangereux. Beckett assure pourtant au monticule mais craque en septième manche : Izturis frappe un simple d’un point (2-1) puis un triple d’Aybar en ajoute deux autres. 4-1, score préservé par Brian Fuentes. Les Angels poussent les Red Sox dans les cordes.

Match 3. Au Fenway Park c’est autre chose et depuis leur incroyable remontée de 2004 contre les Yankees (menés 3 victoires à 0, les Red Sox ont gagné la série 4-3 et conjuré la malédiction du Bambino), les Red Sox sont tout sauf battus d’avance (demandez aux Rays l’an passé qui ont failli perdre la série). Matsuzaka blessé, c’est le jeune Clay Buchholz qui lance pour les locaux contre Scott Kazmir, débarqué fin août de Tampa Bay et souvent bon au Fenway Park. En troisième, les Sox frappent durement, enfin. Dustin Pedroia claque un double pour deux points et Victor Martinez le pousse vers le marbre à l’action suivante : 3-0. En début de quatrième, Kendry Morales frappe un circuit solo (1-3) qui est plus qu’annulé par un circuit de deux points de Drew ; Boston mène 5-1. Pourtant, les Angels sont dangereux. En sixième manche, ils remplissent les buts sans retrait. Juan Rivera frappe mais l’action se termine avec un double jeu et le point marqué n’est que le strict minimum dans cette manche (2-5). Le même Rivera se rattrape deux manches plus tard quand son simple produit deux points : les Angels n’ont plus qu’une unité de retard (4-5). Pourtant, Boston sent que le danger est là : Lowell frappe le simple qui donne un autre point (6-4). En neuvième Jon Papelbon arrive pour le sauvetage, lui qui n’a jamais échoué en série dans cette situation. Il retire Garry Matthews sur une balle au centre, puis Aybar frappe un simple et se rend au deuxième après une interférence en défense. A Figgins, Papelbon donne un but sur balles. Bobby Abreu s’amène et claque un double : Aybar marque, Figgins est au troisième : 6-5 Boston avec un seul retrait. Le releveur de Boston donne un but sur balles intentionnel à Hunter pour provoquer une situation de double jeu. Mais contre Vladimir Guerrero, il accorde un simple qui fait marquer Figgins et Abreu. Les Angels passent devant (7-6). Arrivé en sauvetage, Fuentes assure la courte victoire des Angels qui sortent les Red Sox en trois parties. Le balayage est de mise et sans doute que la contre-malédiction Boston-Yankees a pris fin ce dimanche.

Vladimir Guerrero frappe le coup victorieux du match 3 contre les Red Sox. L'ancien Expo de Montréal a été décisif et permet aux Angels de mettre fin aux échecs répétés contre les Red Sox. Avec ce surprenant balayage, la série tant attendue par l'Amérique Boston-New York n'aura pas lieu.

Ligue Nationale

Los Angeles Dodgers contre Cardinals de Saint-Louis

Dominants pendant les 3/5ème de la saison, les Dodgers ont faibli en fin de parcours et ont dû se battre pour assurer le titre de division contre les Rockies du Colorado. Les Cardinals, eux, ont conquis assez nettement le champion de la division Centrale mais leurs dernières sorties n’étaient pas très convaincantes.

Match 1. Les Cards envoient Chris Carpenter, invaincu en carrière en playoffs, contre Randy Wolf. Ca commence bien pour les Cards qui marquent un point en première manche. Mais les Dodgers en marquent deux à leur premier passage avec le circuit de deux points de Matt Kemp : 2-1. Carpenter est destabilisé. Il accorde un troisième point en troisième manche sur un simple de Casey Blake (ancien Indian, 4ème). En début de quatrième, Schumacker frappe un double d’un point. Saint-Louis réduit l’écart (2-3). En cinquième, Los Angeles marque une nouvelle fois sur un sacrifice de Furcal et en sixième, Russell Martin est atteint par un tir alors que les buts sont remplis, 5-2. En neuvième manche, Mark DeRosa (toujours un ancien Indien ça fait 5) réussit un double pour un point mais la tendance est déjà là. Albert Pujols est épuisé. Il n’est pas arrivé à claquer ses 50 circuits cette saison et n’arrive plus également à frapper en lieu sûr. Los Angeles gagne le match 1 par 5 à 3.

Match 2. Vainqueur de 19 parties, Adam Wainwright doit relancer l’équipe. Et l’attaque doit aussi produire un peu plus. Le message est bien compris par Matt Holliday qui réussit un circuit solo contre Clayton Kershaw en deuxième. Les Dodgers ne sont pas en reste : Andre Ethier frappe à son tour un circuit solo en quatrième (1-1). Puis en septième, Colby Rasmus frappe un long double qui produit un deuxième point aux Cards (2-1). En neuvième manche, les Dodgers affrontent Ryan Franklin qui craque : avec deux coureurs sur les sentiers, Ronnie Belliard (un ancien, ça fait 6) frappe un simple qui égalise à 2-2 puis Loretta réussit un autre pour une victoire qui fait très mal aux Cardinals (3-2). Les Dodgers mènent 2-0. Le match s’est joué à un détail : une erreur de Matt Holliday sur une frappe de Loney. Il a mal capté le ballon et le joueur s’est retrouvé sauf alors qu’en cas d’élimination, c’était un deuxième retrait.

Match 3. Menés 2-0, les Cardinals reçoivent les deux prochains matches mais le scénario de la partie précédente a sans doute montré que Saint-Louis ne pourrait pas s’en sortir. En tout cas, l’équipe paraît bien amorphe, en attaque comme au monticule. Les Dodgers sont devant dès le début avec un double de Manny Ramirez (1-0). L’avance gonfle en troisième : Ethier réussit un autre circuit, de deux points, 3-0 Dodgers. En quatrième, Furcal frappe un simple qui signifie le 4-0 et en septième, Ramirez réussit un simple pour le cinquième point de l’équipe. Pujols ne fait que sauver l’honneur avec un point produit sur son double en huitième. Les champions 2006 sont balayés par les Dodgers qui retrouvent une deuxième année consécutive la finale de la Ligue Nationale, de la même manière que l’an passé : après avoir balayé le champion de la division Centrale (en 2008 il s’agissait des Cubs et Los Angeles n’avait pas l’avantage du terrain).

Rafael Furcal félicite Andre Ethier qui vient de frapper un circuit de deux points dans le match 3. Les Cardinals n'ont jamais pu revenir dans le match et ont été balayés sans discussion.

Philadelphie Phillies contre Colorado Rockies 

Vainqueurs relativement tranquilles de la NL Est, les Phillies ont laissé passer la chance d’avoir le meilleur bilan de la Ligue. Ils sont opposés à la redoutable équipe des Rockies qui a fini meilleur deuxième après un départ calamiteux. Ces derniers sont-ils capables de faire comme en 2007, après un mois de septembre achevé en fanfare ? Éliminer en 3 manches les Phillies ?

Match 1. Pour son premier départ en carrière en séries, le Cy Young de la Ligue Américaine (et ancien joueur des Indians jusqu’à fin juillet, 7) Cliff Lee n’a pas manqué son coup. Il a lancé un match complet. En attaque, les Phillies ont fait la décision en deux manches, les 5ème et 6ème : Ibañez cogne un bon double d’un point, suivi d’un autre de Ruiz (2-0 en 5ème). En sixième un double de Ryan Howard, un triple de Jayson Werth et un simple de Raul Ibañez donnent trois autres points aux Phillies. Lee perd son blanchissage en neuvième sur un double de Tulowitzki mais  pas la partie gagnée 5-1.

Match 2. Cole Hamels, MVP de la dernière Série Mondiale, lançait pour les Phillies. Mais il est perturbé par l’arrivée d’un heureux événement qui devait se produire le jour même (sa femme a posé pour Jeugarçon pour les amateurs). C’est une des explications à sa performance décevante : un point encaissé en première manche sur une frappe d’Helton sur laquelle il hésite, un circuit de Torrealba en troisième bon pour deux points (3-0). Puis encore un point sur un sacrifice en quatrième. Après la cinquième manche, Hamels quitte le monticule. Les Phillies se décident à faire quelque chose en attaque : Howard et Ibañez réussissent des doubles d’un et deux points respectivement (3-4) en sixième. Un autre sacrifice de Fowler, qui avait déjà fait en quatrième, redonne 2 points de marge aux Rockies (5-3) en début de septième. La claque de Werth en fin de huitième ramène les Phillies à une longueur (4-5) mais en neuvième manche, Huston Street ne flanche pas et assure un sauvetage et une victoire précieuse.

Match 3. La rencontre devait se disputer samedi mais la neige a reporté la partie au dimanche. La foule était nombreuse et enthousiaste, surtout après la victoire des Broncos. Mais Philadelphie était déterminée à aller chercher une victoire au Colorado. Utley frappe un circuit dès la première manche pour les Phillies mais Colorado en marque deux en fin de manche, sur un optionnel de Helton et un simple d’Atkins. Celui-ci frappe un double en troisième et fait marquer Helton (3-1). Les difficultés s’accumulent pour les Phillies mais ce sont les lanceurs de Colorado qui perdent le contrôle (8 buts sur balles). Quatrième manche : Howard frappe un simple d’un point (2-3). Ensuite les buts se remplissent : Ibañez obtient un but sur balles et les Phillies égalisent. Enfin Ruiz frappe un simple qui donne l’avance aux siens (4-3). Le Colorado réagit dès son passage suivant : Carlos Gonzalez frappe un circuit solo et égalise à 4-4. En sixième, les Phillies reprennent la marque avec un autre simple de Ruiz (5-4). Gonzalez égalise encore pour les Rockies sur un sacrifice de Tulowitzki (5-5). C’est la même action de Ryan Howard qui permet à Jimmy Rollins de marquer le 6ème point des Phillies. Brad Lidge intervient en 9ème pour assurer le sauvetage. Le stoppeur est nettement moins bon qu’en 2008 mais conserve la confiance de Charlie Manuel le manager. Cela commence bien pour Philadelphie : un retrait mais Lidge concède un but sur balles à Gonzalez qui va voler le deuxième but. Lidge retire Giambi mais donne encore un but sur balles à Helton. Finalement, Tulowitzki frappe vers le champ gauche et c’est retiré. Philadelphie gagne un sacré match et reprend le dessus, 2 victoires à 1.

Match 4. Mon Cliffounet est relancé pour affronter celui qu’il avait déjà battu mercredi, Ubaldo Jimenez (les jours de repos permettent ce genre de duels même sur 5 matches). Les Phillies frappent d’entrée : Shane Victorino frappe un home run dès la première manche (1-0). En sixième, Werth fait de même et Philadelphie double la mise (2-0). Au bord du précipice (et c’est haut en altitude), les Rockies reviennent dans la même manche sur un double de Tulowitzki qui fait marquer Helton (1-2). Excellent jusque-là, Cliff Lee paie cher une mauvaise huitième manche, en plus d’une erreur défensive coûteuse de deux points. Giambi et Torrealba frappent en lieu sûr et produisent un et deux points contre Ryan Madson dans le deuxième cas. Le Colorado mène 4-2 alors que les Phillies n’ont plus qu’un passage. Huston Street se présente pour un deuxième sauvetage. Il retire Dobbs, frappeur suppléant, sur prises. Puis Rollins frappe un simple. Victorino frappe un optionnel qui retire Rollins au deuxième mais il est sauf au premier. Puis Street accorde un but sur balles à Chase Utley avant que ne vienne Ryan Howard. Le puissant frappeur envoie un long double qui fait marquer ses deux partenaires, c’est 4 à 4. Derrière, Jayson Werth frappe un simple contre un releveur déstabilisé, 5-4 pour les champions. A leur ultime présence, les Rockies jouent leur saison sur cette manche : ils frappent deux coups sûrs mais appelé pour retirer le dernier frappeur, Brad Lidge retire Tulowitzki et assure la victoire et la qualification des Phillies.

Ryan Howard vient de frapper un double de deux points qui donne la victoire aux Phillies et la qualification dans la seule série où l'équipe éliminée aura pu gagner un match. Les Phillies sont prêts à défendre leur bien, la Série Mondiale.

Les affiches des finales de Ligue proposent un duel Est-Ouest entre les Angels et les Yankees, et les Dodgers contre les Phillies, pour une revanche de la finale de la Ligue Nationale de l’an passé gagnée par les Phillies. Mais cette année, ce sont les Angelinos qui ont l’avantage du terrain. Aura-t-on un Yankees-Phillies comme tout le monde le souhaite ou bien un duel Angelinos ou Los Angeles contre la côte Est ? A suivre. Les résultats dans la prochaine chronique.

La série de la Ligue Nationale commence jeudi soir, celle de la Ligue Américaine vendredi.

BONUS

Comme vous avez été sympathiques, je vous propose le classement final de la saison régulière de la NPB, la Ligue Professionnelle de Baseball Japonais.

Central League

Team W L Pct GB Home Road Last 10 Streak

Yomiuri 89 46 .659 - 48 – 20 41 – 26 5 – 5 L 2

Chunichi 81 62 .566 12 42 – 29 39 – 33 4 – 6 L 2

Tokyo Yakult 71 72 .497 22 39 – 33 32 – 39 7 – 3 W 6

Hanshin 67 73 .479 24.5 38 – 33 29 – 40 5 – 5 L 2

Hiroshima 65 75 .464 26.5 33 – 38 32 – 37 6 – 4 W 1

Yokohama 51 93 .354 42.5 27 – 45 24 – 48 2 – 8 L 3

Pacific League

Team W L Pct GB Home Road Last 10 Streak

Hokkaido Nippon-Ham 82 60 .577 - 46 – 25 36 – 35 7 – 3 W 1

Tohoku Rakuten 77 66 .538 5.5 39 – 32 38 – 34 6 – 4 L 2

Fukuoka SoftBank 74 65 .532 6.5 40 – 28 34 – 37 3 – 6 W 1

Saitama Seibu 70 70 .500 11 38 – 32 32 – 38 3 – 7 L 2

Chiba Lotte 62 77 .446 18.5 37 – 31 25 – 46 6 – 3 L 1

Orix 56 86 .394 26 32 – 40 24 – 46 3 – 6 L 1

Les séries japonaises se déroulent sur trois tours : le premier oppose le deuxième et le troisième de chaque ligue sur trois matches et affronte le vainqueur de la saison régulière sur cinq rencontres. Enfin les vainqueurs du championnat de chaque ligue s’affrontent dans les Japan Series qui se disputent en sept parties.

Dans la Ligue Centrale, le vainqueur de la série Chinuchi contre Tokyo Yakult affrontera les Giants de Yomiuri. Dans la Ligue Pacifique, l’équipe d’Hokkaido sera opposée au vainqueur de la série Tohoku Rakuten contre Fukuoka. On relèvera l’élimination des Lions de Seibu, vainqueur de la Ligue l’an passé.