La douceur exceptionnelle du mois de septembre et de ce début de mois d’octobre suffit pour que tout le monde parle « d’été indien ». Mais qu’est-ce réellement que l’été indien ?
Historiquement, on parle d’été indien depuis la fin du XVIII ème siècle en Pennsylvanie (Etats-Unis) et ensuite au Canada au début du siècle suivant. Les canadiens francophones (avec leur accent irrésistible) ont appelé cette période « été des indiens » car les amérindiens attendaient toujours ce court moment de redoux pour finaliser certaines récoltes et chasser dans le but de se constituer une réserve de céréales et de viande propice à faire face au rigoureux hiver auquel ils n’échappaient pas (ouf, ben ça, c’est de la phrase !). Cependant, il s’agissait d’une période très courte de quelques jours d’ensoleillement et de chaleur. Mais cette particularité climatique pouvait aussi ne pas avoir lieu.
La chaleur de cet été indien tient paradoxalement à un refroidissement. En automne, le soleil décline très vite et entraîne donc une baisse des températures. Cette chute thermique génère alors l’apparition de vents dont la rotation est à même de pouvoir faire remonter des masses d’air plus proches de l’équateur, donc plus chaudes. Et les températures de prendre alors quelques degrés non négligeables pendant plusieurs jours.
L’été indien est intimement associé à l’automne au Canada et plus particulièrement au Québec car il existe un fort contraste entre cette période de douceur et l’hiver très rigoureux qui peut débarquer du jour au lendemain. Sans oublier cette impression de feu issue de l’éclat des feuilles rougeoyantes des érables qui se reflète à la surface des lacs.
Finalement, je vais peut-être me faire embaucher par l’office du tourisme de Québec moi !
========================================
Devenez fan sur Facebook | Suivez-nous sur Twitter
Consultez l'article complet sur le site Culture Générale