Photographie de gauche : " Une cocotte. " Bertall (1820-1882), La Comédie de notre temps, 1874-1876.
Celle de droite : " COMMENT SE METTAIT UNE COCOTTE " du même livre.
Alfred Delvau écrit (Dictionnaire de la langue verte, 1867) que la cocotterie est « le monde galant, la basse-cour élégante où gloussent les cocottes. » La cocotte est dans la continuation des petites-maîtresses, même si on appelle aussi ainsi au XIXe siècle et encore au XXe, une femme aux mœurs volatiles richement entretenue. Il semble que l’on parle auparavant dans ce sens de poulette. On dit d’une personne qui se conduit en femme légère qu’elle cocot(t)e, que c’est une cocotteuse, et que celui qui la côtoie est un cocoteur. La cocotte est aussi à rapprocher des cocodettes et des cocodes, tous ces noms venant de 'coq', coquet(te)s et coquetterie.
Par La Mesure de l'Excellence - Publié dans : La ModeEcrire un commentaire 0 - Voir le commentaire - Voir les commentaires - Recommander Précédent : Biches, haute bicherie, bicheuses et... Retour à l'accueil