La politique générale van rompuy

Publié le 13 octobre 2009 par Mj1729

BUDGET FÉDÉRAL :

 « SIMPLEMENT BOUCLÉ MAIS PAS PRÊT D'ASSAINIR »

« VAL DUCHESSE, c'est fait » et rien d'inédit sur les chiffres objectifs de la situation qui ne vont évidemment pas résoudre le problème, le budget fédéral est bouclé par le Comité ministériel, le Premier ministre, Herman Van Rompuy, présentera cet après-midi au Parlement à la Chambre et au Sénat, sa déclaration de politique fédérale qui se bornera à ponctionner les 3,3 milliards d'euros pour équilibrer temporairement l'écart entre recettes et dépenses du budget fédéral de façon acceptable selon les recommandations du Conseil supérieur des Finances, mais point d'assainissement des finances publiques désastreuses à plus long terme, le scénario est le même en période de difficultés budgétaires, une correction de la situation du budget catastrophique ; pourtant une priorité dans le temps, le gouvernement prend des mesures partout sauf de diminuer les postes politiques et de son propre personnel, mais il se veut rassurant de ne pas toucher au pouvoir d'achat des citoyens ainsi que les acquis sociaux (sécurité sociale, médicaments, frais d'hospitalisation,etc).

« Bouclé le budget fédéral signifie "corriger" la situation des finances déplorables de l'Etat, mais "assainir" les finances demanderait une réduction drastique des moyens du fonctionnement de l'Etat (les dépenses de nos élus) et ça notre gouvernement n'en parle guère, mais les citoyens dans la norme n'ont plus les moyens pour vivre (ils s'appauvrissent collectivement dans le désordre jusqu'à la prochaine chute), la déclaration gouvernementale du premier ministre Van Rompuy n'apportera donc rien de plus dans ce climat de crise qui n'en est l'unique conséquence !

Des réponses, face à l'inefficacité des pouvoirs publics morcelés, de la sécurité sociale en déséquilibre structurel insoutenable (avec un taux d'immigration d'inactifs et d'assistés explosifs), des pensions légales impayables à long terme, un taux d'activité économique insuffisant, des pertes de parts de marché, des 45.000 emplois détruits au 1er semestre (12% de chômage en plus depuis août 2008) et une perspective de 175.000 pertes d'emplois sur 2009-2010, notre gouvernement ne semblent pas en donner et plutôt se résigner à subir la situation.

La parade des ministres du gouvernement Van Rompuy à coup de déclarations fracassantes dans les médias ces derniers jours, des milliards par ici et des milliards par là, servira à faire croire qu'ils auront travailler d'arrache-pied à combler les déficits dans de nombreux domaines qu'ils ont trop laissé aller par manque de projection et de relance réelle des activités économiques ( à peine 225 millions d'euros consacrés à la relance) et des économies sur la gestion convenable de l'Etat (trop dépensier), mais quant à apaiser le climat de confiance auprès des citoyens pour une reprise de la croissance avec de tels chiffres, nous ne sommes pas près à tomber dans le piège de penser que la situation est au beau fixe et que tout démarrera après la lecture du plan politique de quelques mesures de relance quasi au statu quo de Van Rompuy, au lendemain tout le monde sait que rien ne sera vraiment réglé et qu'il faudra recommencer rapidement !

Elle a du culot la vice-Première ministre PS, Laurette Onkelinx avec son milliard d'euros de recettes nouvelles provenant des secteurs bancaire et nucléaire qui éviteront de toucher à la sécurité sociale et au pouvoir d'achat des citoyens, il manquerait plus que cela, c'est plus subtile que cela n'y paraît en disant que les citoyens ne seront pas plus taxés, ne paieront pas deux fois la crise car en définitive cet argent a déjà été payé par les consommateurs dans les bas de laine des producteurs et des banques, c'est notre argent que l'Etat s'approprie à la place de nouveaux impôts directes et ce n'est pas fini car la prochaine phase sera bien de nouvelles impositions après 2010-2011...!

Des mesures budgétaires de différents ordres, mais deux secteurs vont être particulièrement sollicités, les banques (1,4 milliards d'euros en trois ans sous forme de primes de garanties sur les dépôts et les produits d'assurances) et l'énergie (215 à 245 millions sur cinq ans avec prolongation du nucléaire jusqu'en 2025) : mais encore une diminution à 12% de la TVA à partir du 1er janvier 2010 (puis 6% après un an) pour le secteur horeca sur la restauration, une prolongation jusqu'au 31 mars de la TVA à 6% sur la construction, prolongation de la mesure du "chômage technique des employés", 20 millions en baisse d'impôts réservés en trois ans pour le secteur agricole et spécialement laitier, déductibilité des frais de garde pour les enfants gravement handicapés et rattrapage de la pension  des indépendants isolés, augmentation du salaires des infirmières, 140 millions seront prélevés par une augmentation de quatre centimes le litre d'accises sur le diesel (en s'alignant sur les mesures européennes, le gouvernement aurait pu annuler la taxe de circulation et de mise en circulation(véhicules neufs) qui n'existent qu'en Belgique), 300 millions pour l'emploi des jeunes avec des avantages sur les lois sociales pour l'entreprise ( avec un plan d'accompagnement obsolète et irréalisable en fonction du manque de moyen pour l'accompagnement du chômage et des formations disponibles), 500 millions récupérés sur la fixation à 3,8% du taux des intérêts notionnels restant applicable en 2010 et 2011.

Des "mesurettes" budgétaires qui ne laissent pas augurer des instruments nécessaires pour une réelle relance économique, une stimulation de l'économie donnant un maximum de chance à l'emploi et au soutien de la consommation privée pour les citoyens et donc pas de priorité pour l'assainissement et la diminution de la dette publique et dire que le gouvernement donne l'impression d'avoir bien travaillé !