Je reste un peu abasourdi par ce qui arrive à Jean Sarkozy sur le web. Même si Isabelle Balkany, dans son habituelle lucidité pense qu'il ne se passe rien sur internet contre Jean Sarkozy, les sites #jeansarkozypartout d'avenir reprenant le meilleur des posts sur Twitter comprenant le sujet #jeansarkozypartout ainsi que la déferlante de notes sur les blogs prouvent une fois de plus la puissance de l'Internet comme contre-pouvoir naturel. Il n'y a plus ni gauche ni droite dans cette histoire. Le web devient le canal de protestation d'une partie de la France, certes, mais d'une partie de la France qui sait se faire entendre en maîtrisant les nouvelles technologies.
Deux choses dans cette affaire. La première, elle n'aura échappé à personne : en pleine déroute économique, dans un pays au chômage galopant, le népotisme de la nomination du frère du producteur de rap Mosey à la tête de la Défense ne peut que mal passer dans l'opinion publique. Nous sommes uniquement dans la tangibilisation politique de cette génération fast-food. La réussite se trouve dans la TV reality, dans les nominations du piston, pas sur les bancs de nos universités.
La seconde, c'est le discrédit que Nicolas Sarkozy se jette à lui-même : cette affaire c'est le gagner plus sans travailler plus. C'est l'anti-thèse même des propos du Président au lendemain de son élection. "Je ne serai pas le président d'un clan" avait-il dit. Juste un peu honteux.
Autant on peut être pour ou contre l'affaire Polansky/Mitterand. Mais comment soutenir ce qui est entrain de se passer?
Résumé de mes posts Twitter :