Décréter que l’élargissement des pouvoirs à un parlement européen « sans mérites » est une aberration ou encore que la meilleure raison pour que Tony Blair accède à la présidence du conseil européen est qu’il n’est pas complètement inconnu en dehors de la Belgique c’est un peu léger.
Même pour du mauvais esprit.
Par contre faire remarquer que les eurosceptiques, tout à leur haine de Bruxelles, n’ont même pas remarqué que le traité de Lisbonne marquait pour la première fois le pas dans l’avancée vers la supranationalité, c’est tout aussi déplaisant mais pas complètement faux.
Comme le notait Gilles Andreani dans la livraison estivale de Commentaire : "l'ère des transferts de compétences et de ressources au profit de l'union semble close".