Si ce blog t’est relativement familier, tu auras remarqué, lecteur, que je n’y fiche plus grand chose ces derniers jours.
D’une part, parce que les déménageurs bretons ne sont plus très loin de chez moi et qu’il va falloir que je les tienne à l’oeil pendant qu’ils chargeront mes meubles, mon chat obèse, mon extraterrestre de fille et ma collection de jeux vidéo ultra-violents dans leur camion qui carbure (forcément) au chouchen (ma femme, elle, les attendra au pied du troisième menhir sur la droite, armée d’une 22 long rifle chargée au gros sel).
D’autre part, parce que si tu as lu (ou vu, ce qui n’est pas tout à fait la même la même chose, même si les deux activités requièrent un effort visuel soutenu et un travail intellectuel intense qui les met dores et déjà hors de portée de l’électeur sarkozyste moyen) (quelle longue et inutile digression…où en étais-je? Ah oui!) si tu as lu ou même vu Tout est illuminé, tu ne prendras pas pour une phrase codée envoyée par Radio Londres l’explication suivante:
Après avoir enfin localisé mon propre Trachimbrod, je me prépare doucement à y mettre un pied, car je ne désespère pas de retrouver les traces à moitié effacées de mon Augustine.
Et ceci consomme énormément de temps, d’énergie et de café.
(Si tu as l’impression que je viens de te parler en mandarin mâtiné de bas swahili, je ne peux que te recommander la lecture du bouquin. Non seulement tu comprendras mieux mes divagations, mais en plus tu mourras moins bête. Au pire, si tu es comme notre président de la République et que la simple vue d’une quatrième de couverture ne comportant pas les noms "Marc levy", "Guillaume Musso" ou "Dan Brown" te hérisse le poil, et si une oeuvre littéraire contenant plus de cent mots différents te donne le vertige, tu pourras toujours te rabattre sur le film, qui n’est certes pas une sous-merde cinématographique)