Cyclisme : un de plus

Star de la fin des années 90, Le coureur belge est l'un des sympboles de la génération EPO. Le calvaire de l’ancien coureur cycliste Franck Vandenbroucke s’est achevé hier au Sénégal.

Sa mort a été annoncée alors qu’il était en vacances au Sénégal. Une mort dont les circonstances ne sont pas claires. Cependant cette mort d’un « champion » rappelle l’histoire d’un autre coureur mort à 34 ans lui aussi : Marco Pantani. Si les circonstances de la mort ne sont à l’heure actuelle pas du tout élucidées, on ne peut s’empêcher d’associer ce décès au Dopage.

L’histoire du belge a été rythmée par un nombre de scandales incalculable au cours de sa carrière. Le jeune champion qui cassait tout entre 94 et 99 s’est fait rattraper et son parcours a été plus que chaotique par la suite. Fils de la génération EPO, il est de ceux qui ont été les plus fragilisés par la chasse aux sorcières organisée. Comme le Pirate en son temps, il a été détruit. Sans véritable plan de carrière à la suite des traques organisées en 99, il a erré d’équipe en équipe sans retrouver son niveau d’antan.

Une suite logique de rechutes pour acquérir les sommets, de prises de cocaïne, bref une descente aux enfers, bien huilée. Le cyclisme produit ce genre de personnages. On a eu le cas PANTANI, on a VANDENBROUCKE. Les nouvelles stars malheureusement suivent le même schéma (Boonen et Ricco), la cocaïne comme palliatif à la prise de produits dopants, le mal être des cyclistes qu’on abandonne sur le bord de la route.

L’UCI ne se remettra jamais en cause, ni même finalement le milieu qui préfère fermer les yeux, et se dire que finalement que c’est le jeu. Sale discipline, sale temps pour le cyclisme. Ce sport à qui on devrait retirer ses lettres de noblesse. Mais en a-t-il eu finalement un jour ?