Au mois de juillet dernier, j'ai profité de mon congé de maternité pour trimballer la poulette bien emballée dans son couffin et découvrir un quartier de Munich encore inexploré. Alors pour changer des recettes de cuisine, voici le début d'une série de billets illustrés consacrés à la ville de Munich (on verra bien si je m'y tiens...).
Aujourd'hui nous allons dans le quartier nommé Lehel qui est accolé au centre historique de la ville. Ce quartier bourgeois aux immeubles envoûtants et aux nombreuses églises est d'une tranquillité inégalable. D'ailleurs il n'a pas très bonne réputation auprès des jeunes munichois qui lui préfèrent les coins dans lesquels la densité de bars branchés est bien plus élevée...
...mais pour les gourmands, le coin n'est pas si mal, comme le prouvent par exemple le restaurant français "Les Cuisiniers" ou bien encore le japonnais "Toshi". Les devantures des hôtels ou des restaurants sont d'ailleurs toutes plus chiadées les unes que les autres, à celle qui attirera le mieux l'oeil du badaud...
Et puis, au détour d'un croisement, j'ai découvert une charmante boutique de... farines! Épeautre, seigle, châtaigne, maïs, sarrasin... bref une caverne d'Ali Baba pour nous autres boulangers et pâtissiers amateurs.
Dans la vitrine trônait une drôle de spécialité tyrolienne: le Schüttelbrot, sorte de galette de seigle ultra-croustillante avec tout plein d'épices dedans, à déguster avec une tartinade fromagère maison à l'apéritif.
La prochaine fois nous irons sur le Viktualienmarkt...