Tout le monde est tombé sur le dos en apprenant la nouvelle de la nomination de Barak Obama comme récipiendaire du prix Nobel de la Paix. Et si le comité avait décidé de faire un pied de nez aux néoconservateurs en nommant Obama, le forçant ainsi à demeurer sur le chemin de la défense de la paix et de l'ouverture, malgré les contradictions auxquelles il est confronté? Afghanistan, Iran, Israël et la Palestine....Amérique du sud, Vénézuela, Colombie, Honduras...
C'est à la lecture du texte de Gilad Atzmon, « Le prix Nobel, la marque déposée Obama et le Président » que m'est venu ce flash et je vous cite deux extraits :
« Plutôt qu’attendre qu’Obama veuille bien lancer une énième guerre sioniste, plutôt que le laisser vitrifier l’Iran à seule fin de faire de l’État juif « un endroit davantage en sécurité», eux (les membres du comité Nobel) l’ont, espèrent-ils, lancé à l’eau : ils lui ont remis leur plus prestigieux trophée à un stade on ne saurait plus précoce de son mandat présidentiel. »
« Ils lui ont dit : « Écoutez-nous, M. le Président, voici votre trophée : dès lors que vous l’aurez accepté, vous risquez d’avoir à dire NON à vos siocons, chez vous, car les gens qui ont une médaille de la paix ne sauraient lancer de guerre.» Obama pourrait avoir à rechercher d’autres politiques et à se mettre en quête de la paix, plutôt que de massacrer des musulmans. »
....« Le Prix Nobel de la Paix devrait effectivement être utilisé à des fins préventives. Plutôt que de le gaspiller en le donnant à des humanistes fastidieux et à des pacifistes ennuyeux.... »
« Si mon interprétation est correcte, le Prix Nobel de la Paix décerné à Obama a pour fonction d’aider « Obama, la marque déposée», à résister à la pression qu’exerce son entourage néoconservateur sur « Obama, le Président».
À lire l'intégrale du point de vue de Gilad Atzmon sur le site de Sylvia Cattori
L'ensemble des textes de Gilad Atzmon