Google justifie sa politique de numérisation en précisant lors de la consultation que les copies numérisées d’un ouvrage sont réalisées avec précaution dans le cadre d’un projet visant à permettre aux internautes de découvrir l’ensemble du patrimoine littéraire mondial en ligne. L’ensemble ? Pas tout à fait. Car Google entend respecter les politiques des droits associés en utilisant uniquement les ouvrages tombés dans le domaine public. Google appliquerait donc un respect de l’auteur et des éditeurs.
Il se préoccuperait également du lecteur en permettant la lecture d’ouvrages particulièrement difficile d’accès pour le public alors que « ces ouvrages sont les témoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine ».
Merci Google ! Car c’est ainsi que j’ai enfin pu découvrir le texte d’un ouvrage que je cherchais depuis des décennies… l’histoire de Gil Blas.
Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager la lecture de l’une des pages.
C’est ainsi que j’ai enfin pu découvrir la diversité culturelle que Google soutient bien évidement avec une totale abnégation et sans aucun objectif lucratif.
Et quand je pense que Gallica (l’équivalent de Google Book selon la Bibliothèque de France) réalise ses numérisations au format image !!! Oui, oui en image et non en texte ! On croit rêver. Vous ne me croyez pas ? Voici un exemple de ce que peut restituer Gallica
Pour les recherches plein texte, s’est foutu ! Après cela comment s’étonner que les moteurs de recherche ne parlent jamais de Gallica.