Veux-tu être mon ami ?

Je m’ennuie de cette petite phrase de mon enfance. C’était tellement plus facile alors ! On posait la question, on avait la réponse !

Je regarde le ballet à accomplir pour démarrer une nouvelle relation - se montrer intéressé mais pas trop - poser des gestes mais laisser l’autre mener - être une proie disponible mais qui doit quand même être gagné… Il me manque des chapitres !

Je ne connais pas les règles de la nouvelle “cruise” et, à vrai dire, je m’en balance. Pas question de me cacher derrière des “devrait être”. Je suis en pleine possession de ma vie et j’insiste pour que ça se poursuive.

La plus “mortelle” de ces règles c’est d’entendre “Il faut prendre notre temps” - Non, mais, c’est moi qui déraille ou bien ça ne fonctionnera jamais comme ça ?

Une nouvelle relation doit s’établir, se mettre en place, se définir - et ça, ça prend du temps, de l’énergie. Bien sur, elle prend sa place dans le temps mais, au début, il faut y mettre du sien. Sinon, comment émergera-t-elle de cette vie de fou ? Elle doit s’imposer, devenir une habitude, un besoin, un désir - et ça, ça ne se fait pas tièdement, ni avec la tête.

Est-ce si dangereux d’exposer ses trippes et d’être vrai ? Est-ce que le mot “NON” est si paniquant ? Et que dire du mot “OUI”, qui implique un lâché prise….

J’ai envie d’une caresse sur la nuque, un souffle au bord de mon oreille, une promesse de choses à venir - pas d’une poignée de main …