Vogue avait demandé à Roman Polanski d'être guest editor d'un numéro du magazine. C'est dans ce cadre qu'il a montré un exemplaire du magazine à [l]a mère [de Samantha] et lui a demandé si elle accepterait que sa fille pose pour des photos dans ce magazine. Elle a dit « oui » à condition d'être présente à la séance photos. Ce n'est que quand, plusieurs jours plus tard, Roman Polanski est revenu, qu'il lui a expliqué que sa présence pourrait « inhiber » la jeune fille (sic !).
Il n'était donc nullement question de photos nues pour Vogue tel qu'[Alain Finkielkraut] voudrait le présenter.
Le témoignage de la victime est d'ailleurs très clair sur ce qui s'est passé ce jour-là dans une des maisons de Jack Nicholson à Mulholland (ça ne s'invente pas). Ce qui me rend perplexe, c'est de trouver cette information en moins de cinq minutes, tandis qu'[Alain Finkielkraut] qui en débat n'a su la vérifier... à moins qu'il n'ait choisi son parti (pris).
Pour ceux que cela intéresse, en décembre 2002, le juge californien David Wesley (juge à la Cour supérieure de Los Angeles) rend publique la déposition de la victime de Roman Polanski : Samantha Jane Gailey (épouse Geimer) telle que consignée au tribunal deux semaines après les faits.
Peut être [faut-il] demander un droit de suite à Nicolas Demorand afin de rétablir la vérité et ne pas de surcroit salir la victime.
Je reproduis ci-dessous le commentaire d'un lecteur concernant l'affaire Polanski. Il y remet en cause la version d'Alain Finkielkraut, selon laquelle Samantha, 13 ans, aurait posé nue pour Vogue Homme.