En février, après plusieurs tentatives, voyages annulés, reportés, Régis Marcon venait de découvrir l'école hôtelière de Sala Bai au Cambodge.
Sa démarche, très personnelle, était de découvrir le projet, rencontrer les élèves et échanger avec l'équipe pédagogique.
Il a donc été de ma responsabilité de l'accueillir et d'organiser son séjour parmi nous.
Je voulais sans rien changer à notre quotidien, qu'il éprouve ce que les volontaires ressentent chaque matin, le bonheur de retrouver les 100 élèves, le plaisir de voir évoluer les professeurs ...
J'ai eu la chance de rencontrer un homme, généreux, ouvert, donnant de son temps et son énergie.
J'ai eu la chance de partager quelques moments avec Michèle, sa femme, Paul son fils, Marie sa fille.
Ils sont repartis avec le Cambodge dans leurs coeurs, les élèves de Sala Bai dans leurs pensées.
Aujourd'hui Régis, avec son fils aîné Jacques, sort un livre. Je ne l'ai pas vu, mais je fais confiance à Régis pour défendre les produits, les producteurs, nous offrirent de belles recettes à 4 mains.
Il y a une seule chose que je sais, Paul a appris avec les élèves une recette durant son séjour en février, un dessert typiquement cambodgien, un échange moitié en français, moitié en cambodgien, les mains dans la farine, de riz gluant !
La cuisine est universelle, elle ne nécessite que des yeux, des mains, des rires, d'être soi-même
Comme ces moments entre un chef étoilé, Bocuse d'Or avec les élèves de cuisine de Sala Bai, venant des campagnes, ayant découvert 6 mois auparavant la cuisine occidentale.
Depuis il a lancé un appel pour que nous puissions organiser des missions avec les professeurs de cuisine sur plusieurs thèmes. Une première mission a eu lieu en août, d'autres auront lieu en 2010.
Mais son cadeau, il se trouve dans le livre, il partage avec vous la recette apprise par Paul
Alors foncez, retrouvez l'univers de Régis et de Jacques Marcon et surtout son clin d'oeil aux élèves de Sala Bai.
Régis, j'espère que tu seras parmi nous bientôt, un peu plus longtemps, pour te faire découvrir encore plus de choses.
J'ai hâte d'aller vous chercher, Paul, pense à prendre ta veste et ton tablier.
AnneE