Les nouveautés ne peuvent en effet être importées par les libraires qu'en laissant aux éditeurs locaux un délai de trente jours pour les publier. L'ABA demande que ce plafond soit drastiquement revu, mais qu'en parallèle, la loi sur les 90 jours, concernant, elle, les ouvrages anciens, soit ramenée à 0 jour.
En outre, Malcolm souhaite que l'on jette un oeil au marché du livre au Canada, pour un plafonnement des prix qui permet à un libraire d'importer un livre si l'édition locale est affichée à un tarif trop élevé. « Grâce à notre marché unique, situé entre les deux plus grandes places de l'édition anglophone, et avec un accès par le net à ces marchés très abordables, nous devons trouver un système pour maintenir des prix compétitifs lorsque les taux de change varient. »
Quant aux conditions de mise en place d'une nouvelle législation qui serait trop complexe, l'ABA estime qu'au Canada, là encore, rien n'a été très difficile à réaliser, et que s'inspirer de ce marché serait probablement très porteur d'idées innovantes.