Les personnalités politiques, l’opposition en tête, dénonçant le soi disant problème du chômage des jeunes en France ont tort comme le montre l’élection programmée en décembre de Jean Sarkozy à la présidence de l’Etablissement public d’aménagement de la Défense (EPAD).
Oui, le monde du travail à foi en la jeunesse (le ministère de la culture aussi d’ailleurs) et brûle de leur offrir des postes à responsabilité. Oui, comment expliquer la nomination d’un jeune homme de 23 ans, titulaire d’aucun diplôme d’études supérieures, à la tête d’un établissement qui l’an passé réalisait un milliard d’euros de chiffre d’affaire ?
C’est la reconnaissance de la France qui se lève tôt, de ceux qui travaillent dur et ont fait leur preuve. Ce n’est plus « Neuilly sa mère » c’est « Neuilly son fils ». Dans cette comédie bon enfant Sami Benboudaoud, jeune homme de 14 ans parachuté dans la ville la plus riche de France, triomphe des difficultés et parvient à séduire Marie, la plus belle fille de son collège. Si en 2009 on s’en sort bien lorsqu’on s’appelle Benboudaoud, tout devient possible pour un Sarkozy : dans la famille, c’est le contrat de confiance (oui, Jean s’est marié avec l’héritière Darty vous pourriez suivre un peu) livraison-installation-parachutage garantie 5 ans (jusqu’aux prochaines élections).
Parmi les réactions, encore trop discrètes à mon goût, je relève cependant celle de François Bayrou lue sur lemonde.fr : « Tous les piliers solides sur lesquels notre pays s'était construit, en termes de principes, de décence, de raison, chancellent et s'effritent. Cela rappelle l'Empire romain »
Mes cours d’histoire de datent pas d’hier : Jules César, une des personnalités les plus éminentes de l’Empire romain, fut assassiné peu après s’être fait nommer dictateur à vie.
Assassiné… Mais par qui, déjà ?
Mo²…