Frédéric Mitterrand . de La mauvaise vie à la rue de Valois

Depuis quelques jours c’est la tourmente autour Frédéric Mitterrand, à cause de son livre La mauvaise vie paru … il y a 4 ans. A sa sortie le bouquin a été reçu par les critiques avec un coup de chapeau, et aucun n’a relevé le moindre problème et scandale à sa lecture.

Aujourd’hui, suite à son appui à Roman Polanski, plus nuancé maintenant, c’est l’hallali sur le livre et surtout sur son auteur.

 

Il faudrait expliquer :

pourquoi les mêmes mots ont laissé tout le monde indifférent en 2005,

pourquoi ils soulèvent un tollé en 2009 !

Tout ça n’est que magouille politicienne, ce qui ne remet pas en cause l’écrivain qui est devenu ministre .. ministre peut être pour son malheur, il aurait été préférable sûrement pour lui de rester à la Villa Médicis

De toute façon, les médias vont maintenant fouiller les moindres recoins de sa vie, qu’elle soit blanche ou noire.

Tout cela va laisser probablement des traces, car la rumeur est un outil destructeur.

Frédéric Mitterrand* c’est l’enthousiasme au ministère de la culture rue de Valois, un feu qui manquait dans les lambris du Palais Royal.

Ses conseillers disent de lui :

Il est imprévisible, très imprévisible.

Quelques exemples :

Venu assister aux Francofolies de La Rochelle, entend à la radio le chef d'orchestre Hervé Niquet et décide illico de faire un saut au festival baroque de Saintes

Stephan Maciejewski avoue :

D'habitude, on nous prévient trois semaines à l'avance. Là, on a eu trois heures pour se préparer.

Au festival Paris quartier d'été, c'est la veille que le directeur Patrice Martinet a été prévenu. Le matin, il était là, à 5 h 30, aux Tuileries, pour le lever de soleil avec Bartabas. Le soir, il est venu assister au concert de Pierre Henry

Aux Etats généraux du documentaire de Lussas (Ardèche), le ministre a prévenu une semaine à l'avance. Mais le choc était garanti. Jamais ministre en exercice n'avait foulé le sol du village ardéchois.

Invité par l'université d'été de l'UMP, à Seignosse (Landes), la semaine suivante il se rendait à la Fête de l'Humanité

(*source Le Monde)

Ce qui saute le plus aux yeux, c’est qu’un artiste, ou un sportif, sont rarement acceptés de bon cœur au sein du monde politique, de gauche comme de droite.

Ce sont des intrus pour ces professionnels, professionnels qui le plus souvent ont la langue de bois !

Getty Images/AFP