Le mur a 20 ans… Début de la fin des murs ?

Ce dimanche matin du 10 octobre 2009, quand dans ma salle de bain a résonné la voix de Pierre-Louis Basse en direct de Berlin après Leipzig hier pour Le Temps de le dire sur Europe1, mon coeur s’est gonflé d’émotions et de souvenirs ardents.

9 octobre 1989, j’ai 17 ans et l’oreille collée à mon poste de radio : peur que la manifestation de Leipzig, appelée aussi « révolte des bougies » ne vire au bain de sang pour cause de répression de la police Est-allemande.
70 000 personnes réclament la démocratie et la liberté, des Allemands qui bravent la menace d’une répression sanglante. Ce 9 octobre 1989, alors que la foule envahit les rues de Leipzig, les Allemands de l’Est

ne se doutent pas que leur président Erich Honecker va démissionner dans moins de 10 jours et qu’un mois plus tard, une brêche sera ouverte dans le Mur de la honte, qui déchire Berlin en deux depuis 28 ans...

9 octobre 1989, j’ai 17 ans et les yeux rivés au poster noir & blanc du soldat allemand sautant au-dessus des barbelés, épinglé sur le mur de la chambre de bonne où j’habite seule depuis 3 ans, que mes parents ont définitivement perdu le cap de la parentalité.