Magazine Dom-Tom
Havaianas n'a plus qu'à bien se tenir.
Arrive sr le marché de la "tongue", un challenger du Fenua: Tahitian Move. Et leurs modèles 100% KaÎna sont réellement superbes! Certaines "savates" sont inspirées d'Artistes comme Gauguin d'autres par d'authentiques images d'archives sur Tahiti!
Certe, l'Entreprise Tahitienne n'a pas encore l'envergure de la Société Havaianas, et pour cause, l'Entreprise Brésilienne aurait dejà vendu .....2,4milliards de paires de sandales. Elle Habille donc le quart de la planète!!! L'entreprise de Sao Polo produit 5 paires de savates par minute pour alimenter son marché mondial. A l'origine de l'Entreprise, une dimension"sociale", faire en sorte que les plus pauvres puissent marcher autrement que pieds nus! C'etait à la base une chaussure très bon marché. La société occupe 3000 salariés au Brésil, qui fabriquent 26 modèles déclinés en 13 couleurs différnetes, tous les modèles sont "unisexe"...au début de l'Entreprise il y a 40 ans, on ne pouvait trouver que 5 coloris différents. Habiller les plus pauvres est une chose, mais l'on trouve aujourdh'ui des modèles"BLING BLING" ornés d'or et de diamants, (pour la modique somme de 15.000 Euros) et trouvent de nombreux preneurs dans la Jet Set mondiale!
5% seulement de la production part à l'Etranger. Et l'argument publicitaire est le "Made in brazil" popularisé lors d'un des derniers jeux Olympiques qui lui ont valu sont statut international.
On souhaite à l'Entreprise Polynésienne le même destin!! Et au passage, la "savate" pour les Tahitiens porte d'autres patronymes en fonction de la latitude! Ainsi les Belges l'appellent la "SLACHE". Et dans l'Hexagone, on parle communément de "tongues" ou "tongs" à ne pas confondre aves les "thongs" ou "tangas" (tong= lanière en anglais) qui pour les Américains sont en fait des "strings" sauf que pour les 1ères, la ficelle est calée entre le pouce du pied et l'orteil voisin!!! Les Québecquois qui ont souvent des expressions sorties de derrière les fagots, les appellent les "gougounes". Dans les années 60-70, notre enfance, on les appelait encore les "claquettes" (imaginez le bruit que vous faites en marchant et vous aurez compris le pourquoi du comment) Pour poursuivre , voir également l'article de mon confrère blogger de Tahiti Herald Tribune sur le sijet