9 milliards d euros?!?

Publié le 11 octobre 2009 par Maaxtal

suite à l'article paru dans les colonnes de 7 sur 7 insolite,provenant d'une source Afp,Une agriculture "durable" pour nourrir 9 milliards d'humains,cela voudrait dire qu'il serait possible aujourd'hui de recolter à travers le monde 9 milliards d'euros ,en étant bête et méchant.A savoir que certains payeraient deux ou trois euros pour ceux qui n'ont meme pas un euro pour vivre,car ces gens là existent vu qu'ils sont une poignée à avoir déclenché une crise économique sans précédent.Imaginez le nombre d animaux qui pourraient etre sauvés en sachant que le coup moyen d 'un centre ou d 'un refuge est de 100000 EUROS?faites le calcul vous meme de la possibilité de création ,en sachant que beaucoup existent déjà et ont juste besoin d un peu de moyens remis à neuf pour continuer.

en conclusion,d'un coté on nourrirait tout le monde,et de lautre on sauverait la faune d'un désastre prémédité!

Les 9 milliards d'habitants que comptera la Terre dans 40 ans pourront tous être nourris convenablement si nous changeons nos habitudes agricoles et alimentaires, alors que 30% des productions restent aujourd'hui inutilisées, selon deux instituts de recherche français.
Dans le cadre du programme Agrimonde, ces chercheurs ont reconstitué les quantités de nourriture produites entre 1961 et 2003, pour faire des projections sur les 45 années suivantes. Ils ont ensuite bâti deux scénarios pour l'avenir.
Croissance des rendements
Le premier scénario "correspond à la prolongation des évolutions historiques des productions et des utilisations de biomasse dans un mode totalement libéralisé". Il suppose une poursuite de la croissance des rendements agricoles, mais aussi des terres consacrées à l'élevage, la consommation de viande continuant de grimper.
Dans ce scénario les inégalités d'accès à l'alimentation s'accroissent et les dégâts environnementaux sont uniquement traités "dés lors qu'ils deviennent trop aigus". Le second scénario fait le pari d'une rupture, l'humanité décidant de mettre en place les conditions d'un développement durable de la planète.
Selon ce scénario, les disponibilités moyennes en 2050 seraient égales à 3.000 kilocalories par habitants et par jour, dont seulement 500 d'origine animale. Cette norme suppose d'un coté une baisse de 25% des consommations individuelles dans les pays développés, et une augmentation équivalente en Afrique sub-saharienne, notent les auteurs.
Pertes inutiles
D'énormes gains sont réalisables dans la lutte contre le gaspillage alors que des calculs effectués l'an dernier montrent que 30% de la production alimentaire mondiale reste inutilisée, selon les chercheurs. D'ores et déjà, 4.800 kilocalories sont produites par jour et par habitant sur Terre, mais 600 sont perdues dans les champs et 800 dans les chaînes de transformation et de distribution.
Aujourd'hui, "les assiettes sont très différemment garnies. Dans les pays de l'OCDE, il y a eu une croissance régulière pour arriver à 4.000 calories par jour et par habitant, alors que l'Afrique stagne entre 2.000 et 2.500 calories", a souligné Gérard Matheron, directeur général du Centre de coopération et de recherche agronomique pour le développement (CIRAD).
Historiquement, à chaque fois que l'homme s'est enrichi, il a diversifié son alimentation, pour avoir accès à plus de graisses et à plus de sucres", a rappelé de son côté Marion Guillou, présidente de l'Institut national de recherche agronomique (INRA).
Objectif réalisable
Pour autant, rééquilibrer la consommation alimentaire à l'échelle de la planète n'a rien d'impossible, mais exige une régulation des marchés et la protection des cultures vivrières dans les pays pauvres, a-t-elle insisté. En effet, dans les pays riches, le modèle de consommation est saturé.
De plus, d'ici 2050, "l'âge moyen de la population mondiale va augmenter de 10 ans. Et quand une population vieillit, les besoins caloriques diminuent", poursuit Mme Guillou. Dans les pays développés, la production de viande capte une part importante des terres cultivables. Il faut 7 calories végétales pour produire une calorie de viande bovine ou ovine.
Pour les cochons ou les poulets, ce rapport n'est que de 4 à 1. Il est aussi possible d'élever des animaux autrement, a souligné Bruno Dorin, du CIRAD: "L'Inde est un grand producteur de lait, mais sur un modèle complètement différent. Les vaches et les bufflesses s'y nourrissent de résidus de récoltes ou même de l'alimentation humaine".