"Suicidé par injection. Dans la nuit du 13 au 14 septembre, Philippe R. (1), 32 ans, interne en anésthésie-réanimation, est retrouvé mort dans sa chambre de garde de l’hôpital Lariboisière à Paris, une seringue à ses côtés. Durant l’été, un infirmier, puis un ouvrier de l’établissement Saint-Louis, ont tenté de mettre fin à leurs jours. Les mois précédents, une secrétaire de la Pitié-Salpêtrière, en conflit avec sa hiérarchie, se jetait sous un train ; un agent technique de Trousseau se poignardait dans les couloirs de l’établissement, un agent de maîtrise se pendait à l’hôpital Robert-Debré. Sans remonter plus en amont, Estelle, 34 ans, cadre à l’hôpital Bichat, se pendait chez elle pendant l’été 2008 : la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) réglait peu après à sa famille un stock de 200 jours de repos non pris et d’heures sup… Au total, une dizaine de suicides ou de tentatives ont émaillé la vie de l’AP-HP depuis près d’un an. Autant de cas dont le contexte ou les témoignages des proches laissent suggérer un lien avec le travail.
«Danger grave»" La suite est à lire ici
http://eco.rue89.com/2009/10/08/france-telecom-derriere-les-suicides-les-conges-en-fin-de-carriere