Le professeur Hank Moody n'a pas sa langue dans sa poche, et moins encore quand il tourne au Jack Daniel's dans son bureau. Alors que la saison 3 de Californication a repris voilà quelques semaines, l'épisode 2 met les deux pieds dans le plat avec une extase remarquable. Petite explication pour les non-anglophiles.
Un étudiant - gay, sinon, ce n'est pas drôle et ça supprimerait les potentielles connotations et inspiration pour la suite des événements - vient rendre visite au professeur qui s'en verse une bonne rasade. « J'ai besoin de savoir si je suis un écrivain », lance-t-il. Et parce qu'il est amoureux - évidemment, bis - de son professeur qu'il respecte, il réclame son conseil et son avis. D'ailleurs, dans son histoire - de vampires, ah que coucou ! - un jeune vampire à un mentor vampire, bien sûr inspiré par le professeur en question.
Et vu que professeur Moody a lu son histoire, le petit jeune vient pour avoir l'avis éclairé. Le coup de fouet est virulant (traduction après la vidéo) :
« L'histoire était mauvaise. C'était épouvantable même. Ça ressemblait à cette sombre merde boiteuse nommée Twilight. » Et de poursuivre : « Je n'ai aucune patience avec ces conneries. Ce n'est pas de l'écriture, c'est du papier Q pour se torcher. » En substance, hein, la traduction peut différer quelque peu selon les sensibilités... Mais dans l'ensemble, on a déjà entendu le discours... chez Stephen King.
Bon, ensuite, il assure à son élève qu'il ne peut que s'améliorer, vu le niveau, mais que s'il a autre chose actuellement de mieux à faire de sa vie, qu'il n'hésite pas. Parce que dans tous les cas « le monde n'a pas besoin d'autres conneries de vampires de ce genre ». Sous-entendu, celles de Twilight...
Conclusion du nouvellement nommé professeur Moody, une fois l'élève brisé et sorti de son bureau : « Enseigner n'est pas si dur. » Ses plus réels collègues d'Oxford ne seront probablement pas du même avis que lui.