50! Morlante, de Stéphane Dompierre, est le #50 de ce périple de 52 livres en 52 semaines débuté il y a bientôt un an. Le déménagement et les vacances ont un peu modifié la stratégie initiale d’écrire un billet par semaine (le dimanche), sauf qu’on réussira vraisemblablement quand même à mettre en ligne le #52 dans le délai prévu.
Revenons à Morlante. En partant, j’aime beaucoup l’humour de Stéphane Dompierre, que ce soit dans ses romans (Un petit pas pour l’homme, Mal élevé), sa BD (Jeunauteur) et, il y a très très longtemps, sur son blogue personnel fermé depuis. C’est irrévérencieux, parfois absurde et très contemporain comme écriture. C’est pour ces raisons que j’avais envie de lire Morlante, même si le sujet est à 1000 lieux de mes intérêts littéraires : une histoire de pirates!
Morlante est un flibustier sanguinaire qu’on embauche pour faire des grosses jobs de bras. Il manie la machette comme un king et on ne compte plus les pirates qu’il a égorgé. Toutefois, outre trucider son prochain, la vraie passion de Morlante est l’écriture. Entre deux carnages en mer, il tente tant bien que mal de poursuivre sa carrière d’écrivain.
Dans cette plaquette d’environ 150 pages, on suit Morlante le temps de quelques “mandats”. Même si on parle bien de roman, ça flirte plus avec l’exercice de style qu’autre chose. J’ai l’impression que Dompierre s’est donné un petit défi, qu’il s’est amusé à partir d’un thème qu’on lui a proposé. On reconnaît son humour et ses références, qu’il réussit à glisser subtilement dans cette histoire qui se passe en 1701. Ça se lit très vite, c’est somme toute divertissant, sauf que ça ne me laissera pas un souvenir impérissable.