L’édition 2009 aura marqué un tournant dans l’histoire du festival des Cultures Electronik. Avec la création du [K]ube, salle de spectacle éphémère (en photo), les organisateurs ont osé surprendre le public. Samedi 10 octobre 2009, trois rendez-vous étaient proposés pour la dernière ligne droite du festival à Saint-Brieuc. Trois évènements pour réveiller le petit clubber qui sommeille en chacun de nous…
Cette nouvelle édition qui se voulait innovante a su surprendre le public en l’embarquant dans un voyage au cœur des arts numériques.
Pour les amateurs, la fête se poursuit à Rennes à partir de jeudi et ce, jusqu’au 25 octobre !
Une performance innovante
Samedi, 11h55, dans la cour du musée de Saint Brieuc. Les grilles ne sont pas encore fermées et déjà, quelques curieux ont pénétré dans l’enceinte pour cinq concerts d’une minute ! Dans ce type de circonstance, la curiosité est loin d’être un vilain défaut. Midi pile, montre en main, c’est parti pour la « Minute de rave ». Le temps passe très vite, et même si le public reste un peu sur sa faim, il aura eu droit à une performance innovante…
Une énergie contagieuse
Durant l’après-midi de samedi, les enfants étaient conviés à une boum géante dans le [K]ube, installé au skate-park de Brézillet. Même si la mayonnaise a eu parfois du mal à prendre, l’arrivée de Krouton déguisé en Mogwaï, personnage du film les Gremlins, a détendu l’atmosphère ! Ambiance club et pleines de bonbons avec Nate & Jojo aux platines… En soirée, la température est montée d’un cran avec de nombreux clubbers venus faire la fête jusque tard dans la nuit. Le [K]ube a réuni d’une façon inédite l’image et le son et l’énergie était fortement contagieuse pour cette ultime soirée briochine.
Pratique.
www.electroni-k.org
Trois questions à Stéphane L’Her
Le [K]ube, salle de spectacle éphémère, a été construit par des stagiaires dans le cadre d’une formation qualifiante. Ce projet, conçu et piloté par l’association la Contremarche, a aussi été soutenu par divers organismes. Ce [K]ube, enclos d’échafaudage, est né de l’imagination de Nicolas Goujon et a été dessiné par Mathieu Le Barzic, architecte. Stéphane L’Her est le président de l’association la Contremarche de Saint-Brieuc.
- Le pari est-il gagné, pour vous, avec ce [K]ube ?
Stéphane L’Her, président de la Contremarche : « Complètement ! Tout ce qui arrive maintenant, c’est la cerise sur le gâteau. Il a fallu trois semaines de montage aux onze stagiaires pour mettre en place cette salle de spectacle éphémère qui sera démontée à partir de ce lundi… Elle ne reviendra pas à Saint-Brieuc mais sera présente sur Rennes l’an prochain ».
- Quelle est, selon vous, la meilleure définition de ce festival de cultures ElectroniK ?
« C’est tellement de choses et d’imbrications, cet évènement est innovant et nomade. Il y a une véritable interaction entre le dedans et le dehors. On fait participer les gens de l’extérieur puisque l’on projette ce qui se passe à l’intérieur du [K]ube sur un écran géant de 150 m². C’est la culture sans clôtures ! »
- Saint-Brieuc est-elle une ville adepte de la musique et de la culture électro ?
« Sincèrement, j’en suis persuadé. Pour la 1ère édition du festival en 2008, nous avions accueilli 1200 personnes sur le parking des promenades et 300 étaient restées dehors... En plus, dans la programmation, nous souhaitons toujours allier artistes professionnels et locaux. L’an dernier, nous avions invité Rafale et cette fois, c’est Tepr qui représentait la région ».