Lu dans l'interview de François Bayrou dans le Monde (http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/10/10/francois-bayrou-cela-rappelle-l-empire-romain_1252162_823448.html)
La percée des Verts ne contrarie-t-elle pas votre appel ?
Pourquoi donc ? Je les crois aussi attachés à sortir de l'impasse dans laquelle se trouve la France. Sur le fond j'ai une différence avec eux : l'environnement est un problème pour l'humanité mais je ne crois pas que les problèmes de la société française se résument à l'environnement. Les banlieues, les inégalités sociales, l'école, la santé, la situation des jeunes totalement abandonnés, celle des finances publiques ne se résument pas au problème de l'environnement.
Corinne Lepage et Jean-Luc Benhamias vous poussent à un accord national avec les Verts. Y êtes-vous favorable ?
Le choix que j'ai fait depuis longtemps, c'est celui du rassemblement. Etre soi-même, et en même temps faire tomber les murs, dépasser les frontières. Avec les écologistes dans certaines régions ? J'y suis ouvert. Mais cela ne nous dispensera pas de construire nos propres forces.
Et un canardage du Canard Enchaîné du 23 septembre 2009 :
La France compte un parti écolo de plus : le Modem. C'est du moins ce qu'assure l'ancien secrétaire national des Verts Jean-Luc Benhamias, aujourd'hui vice-président du parti de Bayrou et eurodéputé (La Croix, 22/9). "Notre arrivée a été décisive : avec nous,le Modem est au niveau sur tous les sujetsqui touchent au développement durable".
Ce qui n'est pas tout à fait l'opinion d'une autre figure du parti et grande familère du sujet, Corinne Lepage : "C'est une question de culture. François Bayrou n'a pas encore renversé sa pensée au point de commencer par le sujet de la finitude des ressources, dont tout le reste découle".
C'est tout de même autrement tourné que : "Dans le fond Bayrou s'en fout !".