Durée: 1h33.
Année de sortie japonaise: 1992.
Année de sortie française: 1996.
L'histoire: Dans l'Italie des années 20 ou les hydravions étaient la fierté de l'air et de la mer,Marco Pago alias Porco Rosso,aviateur hors pair ayant une malédiction lui donnant un corps de cochon,combat les pirates de l'air...
La critique de Borat
Tout d'abord, il faut préciser que Porco Rosso est le tout premier film d'Hayao Miyazaki à avoir été exporté chez nous. Mais pas au cinéma.
Studio Canal l'avait diffusé en 1996 en VHS, soit 4 ans après sa sortie au Japon. Avec une chance inouie, j'avais pu la trouver à ma médiathèque.
J'avais vu une bande annonce de ce film sur une autre VHS et ça m'avait interessé. Quelques mois plus tard, le DVD sortait et bien sûr je l'ai acheté d'office.
Miyazaki l'avait déjà montré avec Nausicaä et Le château dans le ciel, il aime tout ce qui concerne l'aviation. Il décide de rendre un bel hommage à sa passion via ce film.
Les avions sont de vrais personnages, d'ailleurs on retrouvera un passage très poétique, symbolisant le cimetière des aviateurs.
Pour la voix française de Porco, on retrouve Jean Reno. Certes, cet acteur est unanimement surestimé mais ici, il est très bon, donnant une vraie âme à ce personnage.
A noter qu'on entend aussi Jean Luc Reichman dans le rôle de Curtis. On retrouve aussi d'autres thèmes comme la rédemption ou le deuil.
Les paysages de l'Italie des années 20 sont magnifiques. Enfin, un dessin animé de Miyazaki est toujours beau à voir! Certes, ce film est moins sombre qu'un Princesse Mononoké ou qu'un Voyage de Chihiro, mais pas non plus pour les enfants.
D'ailleurs, à sa sortie, il y avait énormément d'adultes. En tous cas, un très beau film, très drôle par ailleurs, un de mes préférés du réalisateur nippon.
Note:18,5/20
genre: super héros
année: 2006
durée: 1h25
l'histoire: A la fin du XXIème siècle, une maladie engendre une nouvelle race d'humains: ils sont plus forts, plus rapides et plus intelligents. Le gouvernement les fait enfermer et les élimine ensuite. Seule Violet, infectée par la maladie, est déterminée à protéger les siens. Son seul espoir repose sur Six, une petit garçon de 10 ans.
la critique de Eelsoliver:
On le sait tous: les adaptations de comics et de super héros ne sont pas toujours réussies. Loin de là. On compte même de sacrés navet: Daredevil, les 4 fantastiques, et dernièrement X-Men Origins: Wolverine. Ultraviolet, réalisé par Kurt Wimmer (c'est qui celui-là ?) est à ranger dans la même catégorie.
Déjà, le fait de choisir Milla Jovovich pour intépréter la célèbre héroïne aux cheveux violets, tient du pari suicidaire.
Une actrice vraiment cantonnée aux films d'action débiles et bourrins. On essaiera d'oublier assez vite la saga Resident Evil. Sinon, que peut-on dire de ce Ultraviolet ?
Premièrement, le film est bourré de défauts. Visuellement, difficile de faire plus moche. C'est tout simplement affreux et Ultraviolet bénéficie d'un esthétisme d'une rare laideur, à base d'images de synthèse affreuses, nous plongeant dans une société futuriste.
Le monde court à sa perte: un sale virus traîne et a transformé certains humains en êtres étranges, sorte de vampires débiles.
Le gouvernement les utilise pour faire des expériences et les élimine par la suite. Une jeune femme, Violet, est le produit de ces mêmes expériences. Elle est en colère et a bien l'intention de se venger.
Mais un jour, elle rencontre un gosse qui porte en lui, un sorte d'insecticide (tout du moins, c'est ce que nous explique le scénario) pouvant détruire tous ceux qui appartiennent à la race de Violet.
Mais il est aussi l'unique espoir de la jeune femme pour s'en sortir, car cette dernière est condamnée à mourir. Le mioche en question est évidemment recherché par différentes organisations.
Il faut donc être peu regardant sur le scénario: le film n'est qu'une succession de bastons. Filmé de façon clippesque avec des images rapides et des ralentis insupportables, Ultraviolet est un gros navet et un film de super héros à fuir. Une daube.
Note: 03/20