Idiomathique du jour
La pédagogie traditionnelle est attachée à la géométrie euclidienne alors que la pédagogie du projet préfère la géométrie projective.
André Bloch
Le mathématicien français André Bloch est mort le 11 octobre 1948 à Paris.
Après avoir assassiné son frère, son oncle et sa tante en 1917, il a été interné dans un hôpital psychiatrique où il s'est consacré avec succès aux mathématiques...
Pour en savoir plus, consulter les Cahiers du séminaire d'histoire des mathématiques.
Vito Volterra et la lutte pour la vie
Le mathématicien et physicien italien Vito Volterra est mort le 11 octobre 1940.
Il fut un opposant résolu au fascisme, n'hésitant pas à renoncer aux honneurs académiques par conviction politique.
Après la guerre, il se tourne vers l'application des mathématiques à la biologie, et notamment au modèles de dynamique des populations. Il est à l'origine des modèle prédateurs et proies (cf. Equations de Lotka-Volterra).
On peut lire sur Numdam son texte "Fluctuations dans la lutte pour la vie, leurs lois fondamentales et de réciprocité".
Son livre "Leçon sur la théorie mathématique de la lutte pour la vie" est disponible sur amazon.
Lewis Fry Richardson et la météo.
Le mathématicien anglais Lewis Fry Richardson est né le 11 octobre 1881.
Il est le premier à avoir voulu calculer la météo, et cela sans ordinateurs...
Le site de Météo France lui rend hommage ici et là .
Ferdinand Eisenstein
Le mathématicien allemand Ferdinand Gotthold Max Eisenstein est mort le 11 octobre 1852.
Comme Galois et Abel, Eisenstein est mort avant l'âge de 30 ans. Gauss aurait déclaré, « Il n'y a que trois mathématiciens qui feront date : Archimède, Newton et Eisenstein »; Eisenstein a en effet démontré plusieurs résultats qui semblaient inaccessibles, même pour Gauss, comme le théorème de réciprocité biquadratique.
Il a aussi laissé son nom au critère d'Eisenstein, aux entiers d'Eisenstein et aux séries d'Eisenstein.