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Ma premiere fois

Publié le 10 octobre 2009 par Poisonsocial
Didier Goux me taggue sur une chaine de son "cru" (tiens, ça lui va bien, ce mot).
On me demande de raconter ma première fois.
Ce qui est assez stupéfiant, dans mon histoire, c'est comment c'est survenu.
J'ai eu la chance de me dépuceler avec mon premier grand amour.
Cette fille, quand je l'ai vue la première fois, j'ai "pété un plomb" sur son physique.
Elle était superbe, une petite brune avec de grands cheveux, des yeux verts, et un corps parfait, et permettez-moi de le dire, un de ces derrières... généreux !
Je dois préciser que j'ai toujours aimé les joufflus généreux.
Les seins, ma foi, s'ils sont petits mais bien faits, c'est très bien.
Mais je ne l'aimais pas encore...
J'ai su par la suite, elle me l'a dit, qu'elle m'avait aimé à la première seconde (l'autre va encore dire que je me vante).
A cette époque, j'errais en Dordogne, car c'est à Ribérac exactement que nous sommes rencontrés pour la première fois.
J'avais fui le domicile de ma mère en Essonne (mon père était déjà mort depuis de nombreuses années) à ma majorité, car elle me pesait depuis trop longtemps par sa bi-polarité et son amour excessif.
Elle est morte il y a quelques années, qu'elle me pardonne de ne dire que la vérité.
Par un copain qui bossait à Paris, j'ai donc connu cette région d'où il venait, j'y suis allé plusieurs fois, me suis fait de nombreux potes, puis à ma majorité, donc, me suis installé chez une famille avec cinq fils qui avait la particularité d'accueillir les chiens perdus sans collier dans mon genre.
A ce moment, je n'avais à mon "tableau" qu'une seule fille avec qui j'étais sorti à 15 ans, quelques "gamelles", froti frota, rien de plus...
Par contre, ces potes de Dordogne étaient des chauds lapins, qui, il faut bien le dire, n'avaient pas grand respect de la gent féminine.
Ils m'ont donc déluré et je suis sorti d'un seul coup avec un petit nombre assez honnête de petites camarades.
Mais toujours pas "d'acte".
Juste une fois, j'ai failli, avec une fille avec qui je sortais, on s'entendait bien, je savais de réputation qu'elle était plutôt sexuellement active, elle avait contenté quelques membres (pas en même temps, ne poussons pas non plus) d'une bande de charentais soulards du coin (quand ils étaient bourrés, ça devenait une langue étrangère, rien de plus incohérent qu'un charentais bourré).
Donc, un jour, on était tendrement enlacés dans un fauteuil chez cette fameuse famille où je créchais, et voila que je prends mon air sûr de moi, et je lui dis "on baise?" (à l'intérieur, j'étais terrifié, quand j'y repense aujourd'hui, quel crétin...)
Elle me répond que oui.
La maison était quasiment vide, nous voila montés dans ma chambre.
Et nous voila nus comme des vers, tout se passe bien, jusqu'au moment où je dois montrer que je suis un homme.
Bien évidemment, le stress intense dont j'étais empli a fait que je n'ai jamais pu entrer en elle.
Je sors une vague excuse du genre "oui, tu sais, en ce moment, je suis pas très en forme, je suis désolé..."
Cet amour de fille me dit que ce n'est pas grave et me fait un câlin, alors qu'elle avait parfaitement compris que j'étais un gros puceau.
Donc voila ce qui a failli être la première fois...
Nous nous sommes séparés quelques semaines après en bons termes.
Arrivent les choses sérieuses...
Donc un jour je rencontre la superbe brune dont j'ai parlé plus haut.
A cette époque, elle avait un copain, une espèce de pauvre type dont elle ne savait trop que faire.
Nous avons été amis quelques temps, pas longtemps.
Un jour, on se retrouve dans ma chambre, elle avait à me parler, me dit elle.
On en a rigolé plus tard, car elle hésitait, et je lui dis avec mon grand tact de l'époque : "et bien, crache là, ta Valda"
Elle me parle de ce mec, me dit qu'elle m'aime, mais préfère qu'on reste amis.
Je me dis "et merde...", et lui dit d'accord.
Et puis, l'ambiance devenant très gênante, elle sort de ses gonds et me tombe dans les bras.
Et voila, le mal était fait.
Elle s'est ensuite débrouillée avec son type, et nous avons vécu notre amour.
C'est allé tellement loin, tenez vous bien, que je l'ai quasiment "enlevée" à sa majorité, nous avons foutu le camp chez ma mère en Essonne, et un jour on a reçu la visite de son père CRS et de sa tante.
C'était plutôt tendu, mais bon, on s'est expliqués.
Je me rappelle le jour où il est venu déjeuner, a posé son flingue sur la table du salon, est revenu dans la cuisine comme si de rien était, jovial, puis a fini par dire à ma mère que de toute façon, si je faisais le con avec sa fille, on me retrouverait entre quatre planches, vous vous doutez bien que la pauvre femme était terrifiée, la fille du gars courroucée contre lui, et moi, je me suis levé furibard en lui disant qu'il était chez ma mère, et avait intérêt à se calmer fissa, "pouchka" ou pas, ce qu'il a fait.
Quelques mois plus tard, on s'est fâchés avec ma mère, et elle m'a incité à retourner en Dordogne, on s'est en fin de compte retrouvés chez ses vieux, énorme erreur, ils m'ont bien fait payer la note.
Ceci dit, c'est à cette époque que j'ai appris à bouger mon cul (divers stages de maçonnerie).
Mais revenons à cette première fois.
C'était passionnel depuis quelques temps, mais jusque là, on avait seulement mimé l'acte comme de jeunes loups affamés.
Et puis arrive le grand jour, où plutôt la grande nuit...
Me voila me retrouvant devant cette beauté à poil qui attend mon sexe.
ça s'est fait par devant, plutôt agréable mais un peu tendu.
En fait, c'est quand on l'a fait la deuxième fois que je me suis aperçu que son hymen n'était pas parti la veille.
Cette fois-ci, elle se met à "quatre pattes" (c'est vilain, cette expression), et me présente son magnifique derrière.
On était plus ou moins dans le noir, mais jamais je n'oublierai cette oeuvre d'art.
J'arrive en elle, et cette fois-ci, c'était assez compliqué, car en levrette, je l'ai appris avec d'autres, il y a des histoires de taille (je parle de la taille du corps) qui fait qu'on doit faire quelques ajustements (désolé de cet aspect technique, ce n'est pas très poétique, je l'avoue).
Et à un moment, en plein plaisir, il se passe un truc bizarre, un drôle de bruit, une sorte de "pshhh", elle devient toute gênée, car je suis ressorti craintif, et me dit "ce n'est rien, continue", et j'ai continué...
Nous avons appris plus tard que c'était la déchirure de l'hymen.
Voila, cette histoire s'est mal terminée, car j'ai du partir à l'armée, elle n'a pas sû m'attendre, et ayant la chair faible, elle m'a trompé, puis a préféré rompre par courrier.
J'ai essayé désespérément pendant mes permissions de la faire changer d'avis, je voulais lui pardonner (ce que je ne ferais plus maintenant), mais rien n'y fit.
Je crois que je n'ai jamais autant pleuré, pendant des jours, j'espérais mourir noyé dans un océan de larmes.
J'ai mis des années et des années à l'oublier, bien qu'ayant d'autres compagnes par la suite...
Je l'ai retrouvée dans l'annuaire il y a une dizaine d'années, lui ai écrit, elle n'a bien entendu jamais répondu, et d'ailleurs, c'est tant mieux, car cette tentative était grotesque.
Puis est arrivée la délicieuse Mme Poison, qui a envoyé ce fantôme très, très loin...
J'espère que mes quelques lectrices féministes qui passent quelquefois me pardonneront ces écarts de langage à la San Antonio soft, mais je l'ai raconté avec la plus grande sincérité possible.

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